Les bienfaits d’avoir des plantes chez soi
Nous en avons besoin comme la terre a besoin d’eau. Elles nous procurent calme, sérénité et paix. En outre, elles purifient l’air, améliorent nos performances et nous protègent du bruit. Il n’existe aucun autre être vivant qui nous donne autant pour si peu. Découvrez pourquoi vous devriez avoir des plantes chez vous.
Nous passons plus de 80 % de notre temps dans des espaces clos. C’est pourquoi nous avons besoin de plantes (et de beaucoup !) et de tout ce qui nous connecte à la nature.
Ces êtres vivants nous fournissent de la vitamine N (de « nature »), qui contribue à notre bien-être et à notre santé, tant physique que mentale.
Il a également été démontré qu’en plus d’être des éléments décoratifs, elles peuvent améliorer notre humeur, augmenter notre créativité et nettoyer l’environnement de manière naturelle.
7 avantages d’avoir des plantes d’intérieur
Voici 7 avantages (étayés par la science) que présentent les plantes d’intérieur:
- Réduisent le stress. Elles nous aident à nous sentir plus calmes et plus sereins. L’Université centrale de Changsha (Chine) a révélé qu’elles ont un effet psychologique positif pour mener à bien les tâches et réduire les niveaux de stress.
- Améliorent la concentration. Une étude menée auprès des étudiants a révélé que ceux qui avaient des plantes vivantes en classe étaient plus concentrés que ceux qui n’en avaient pas.
- Effet thérapeutique. Jardiner ou entretenir un potager urbain peut accroître le bien-être des personnes souffrant de dépression ou d’anxiété. En Angleterre, on prescrit déjà la thérapie horticole.
- Favorisent la récupération. Une étude menée en 2002 a montré que les patients hospitalisés ayant une vue sur un jardin se rétablissaient plus rapidement que ceux ayant une vue sur un autre bâtiment.
- Améliorent la qualité de l’air. La NASA a montré que les plantes peuvent filtrer et purifier l’air, en éliminant les polluants. En outre, elles absorbent le dioxyde de carbone et expulsent de l’oxygène.
- Préviennent la fatigue. Elles contribuent à améliorer les conditions d’humidité et à réduire l’électricité statique, responsable des états de fatigue, de la tension et des maux de tête.
- Réduisent le bruit. Elles sont capables d’absorber les ondes sonores, favorisant ainsi des environnements plus silencieux, plus agréables et plus sains.
Les meilleures plantes d’intérieur
N’importe quel pot de fleurs peut humaniser l’environnement, adoucir les angles des murs, et apporter harmonie et chaleur. Mais il existe des espèces aux propriétés bénéfiques, capables de purifier l’air et de nous apporter un plus grand bien-être.
Voici les plantes d’intérieur les plus appréciées à placer à la maison ou au bureau.
Plante serpent ou langue de belle-mère. Plante tropicale aux feuilles fines et aux lignes irrégulières qui ressemblent à la peau d’un reptile. Elle survit avec peu d’eau et est donc adaptée à n’importe quel endroit.
Zamioculcas. Elle vit dans des environnements peu éclairés. Elle tolère la sécheresse et nécessite peu de soins. Elle signifie « prospérité et amitié », ce qui peut en faire un cadeau adapté pour quelqu’un de spécial.
Fougère nid d’oiseau. Ses feuilles sont ondulées et forment une couronne en forme de nid. Elle pousse sous une lumière indirecte et dans un environnement humide. Elle filtre le formaldéhyde, le xylène et le toluène.
Philodendron. Ses feuilles en forme de cœur et ses lianes peuvent atteindre plus de 3 m. C’est l’une des espèces les plus faciles à cultiver à l’intérieur et elle nettoie également l’air.
Les plantes d’intérieur faciles à entretenir
Toutes les plantes ne demandent pas des soins excessifs et une expérience en jardinage. Nous vous présentons les 8 plus belles espèces d’intérieur, résistantes et faciles à entretenir.
Pothos. Cette plante grimpante a mérité le surnom de « lierre du diable », grâce à sa capacité à résister au manque de lumière, ainsi qu’à un arrosage insuffisant ou excessif.
Aglaonème. Plante chinoise à feuilles persistantes, qui peut survivre à un excès d’eau. Ses feuilles offrent un festival de couleurs, dont le vert, le rose, le blanc et le rouge.
Arbre de jade. Il retient l’eau dans ses feuilles, ce qui lui permet de tenir plus d’un mois sans arrosage. Placez-le devant une fenêtre (orientée au sud ou à l’ouest) et arrosez-le lorsque la terre est sèche.
Plante à monnaie chinoise. Elle pousse mieux dans un endroit ombragé avec un arrosage hebdomadaire. Vous pouvez également replanter les branches qui poussent à la base de la tige et les donner.
Yuca. Plantez-le dans un récipient profond afin que les tiges ligneuses du haut puissent y entrer. Il a surtout besoin de beaucoup de soleil et de peu d’eau.
Aloe. Il préfère la lumière indirecte, ce qui fait qu’il tient bien sur un bureau ou une table de chevet. Faites-le tremper toutes les semaines (ou deux) et il deviendra fort et robuste.
Kalanchoé. Une belle plante qui retient l’eau et qui produit des fleurs en forme de cloche. Elle résiste aux climats secs, au froid et aux changements de température. C’est une plante très résistante.
Dieffenbachia. Ses feuilles aux taches éparses attirent l’attention. Placez-le à côté d’une fenêtre avec des rideaux, en le protégeant de la lumière directe du soleil. Avec une lumière filtrée, il poussera heureux.
Quand le beau temps arrive, les plantes d’intérieur apprécient d’être placées dehors pour profiter du festival du printemps. Essayez de les placer dans un endroit peu lumineux jusqu’à ce qu’elles s’acclimatent aux conditions extérieures.
Sources :
- Bibliothèque américaine de médecine PubMed
- NTRS - NASA Technical Reports Server
- Revue Botanical
Que sont les adaptogènes, fonctionnent-ils vraiment ?
Les adaptogènes sont une série de composants végétaux destinés à nous aider à réduire les effets néfastes du stress et à fournir de l’énergie à l’organisme. Mais sont-ils réellement efficaces ?
Nous pouvons tous passer par des périodes plus ou moins stressantes dont l’origine peut se trouver dans le travail, la maladie ou une situation personnelle délicate. Dans ces cas-là, certains composés à base de plantes sont mis en avant pour leur capacité à aider l’organisme à répondre ou à se remettre d’un stress physique ou psychologique, ainsi qu’à renforcer l’immunité et le bien-être général. Les adaptogènes en font partie.
Que sont les adaptogènes ?
Les adaptogènes sont une catégorie d’ingrédients à base de plantes et d’herbes, qui pourraient aider notre corps à s’adapter au stress. Le concept est en partie fondé sur une théorie du stress appelée « syndrome général d’adaptation ». Selon cette théorie, le stress fait passer le corps par trois étapes :
- Se préparer à combattre ou à fuir
- S’adapter au stress
- S’épuiser si le stress se prolonge dans le temps
Les adaptogènes sont également une sorte de tonique général réparateur qui neutralise les effets du stress, normalise les fonctions de l’organisme et aide celui-ci à se rétablir.
Toutefois, l’Agence européenne des médicaments a déclaré qu’en dépit des nombreuses recherches menées sur plus de cinq décennies afin de prouver l’existence et l’efficacité des adaptogènes, aucune n’avait pas été concluante et ne permettait d’affirmer que les adaptogènes fonctionnent. Par conséquent, l’utilisation du terme « adaptogène » n’est pas autorisée pour la commercialisation de produits au sein de l’UE.
Les adaptogènes naturels
Les adaptogènes peuvent provenir de plantes, d’herbes ou de champignons, qui sont utilisés depuis des milliers d’années, notamment dans la médecine orientale. Voici les plus populaires :
Le ginseng. C’est l’une des herbes les plus recherchées. Des études indiquent que le ginseng contient des composés actifs ayant des propriétés anti-inflammatoires, antioxydantes et immunomodulatrices. En outre, on lui attribue des propriétés de prévention contre les rhumes, le diabète, les problèmes digestifs, la mémoire, etc.
La rhodiole. Elle est utilisée depuis des années pour traiter les maux de tête, l’anxiété et la dépression légère. Selon des recherches effectuées sur les animaux, la rhodiole a des propriétés antioxydantes et anticancéreuses. Son ingrédient actif, la rhodiole, inhibe une enzyme qui décompose les neurotransmetteurs, ce qui confère des propriétés antidépresseur.
L’ashwagandha (Ginseng indien). Plusieurs analyses montrent que la racine de cette plante a des propriétés anti-inflammatoires et neuro-protectrices. De plus, elle aide à contrôler la glycémie et stimule le système immunitaire. D’après le Journal de la société internationale de nutrition sportive, les personnes qui ont pris cette plante verraient augmenter significativement leur force musculaire.
L’eleutherococcus senticosus (Ginseng sibérien). Il contient des éleuthérosides, des composés ayant des effets neuroprotecteurs et stimulant le système immunitaire. D’après une étude publiée dans le Journal of International Medical Research les personnes qui prennent cette plante ont constaté une amélioration de leur sommeil, la fatigue, la dépression et d’autres facteurs liés au stress.
L’astragale. La racine de la plante, que l’on trouve généralement en capsules, extraits liquides et poudres, est reconnue pour ses propriétés anti-inflammatoires, antioxydantes, immunostimulantes et cardio-protectrices.
Que dit la science sur les adaptogènes ?
La science n’est pas concluante sur la plupart de ces adaptogènes, car de nombreuses études n’ont porté que sur les effets au niveau cellulaire ou animal. Comme pour la plupart des herbes, il existe peu d’études humaines définitives sur l’utilisation des adaptogènes.
En 2010, par exemple, le laboratoire de recherches Cochrane a conclu qu’il n’existait aucune preuve scientifique que le ginseng ait un effet sur l’amélioration cognitive chez les personnes en bonne santé ni même chez celles qui souffrent de problèmes cognitifsou qu’i qu’il puisse traiter ou prévenir la fatigue ou l’hypertension.
Dans une autre revue publiée dans BMC Complementary and Alternative Medicine, et après avoir examiné 11 études sur la rhodiole pour traiter la fatigue physique ou mentale, les experts ont conclu que presque toutes les recherches présentaient des problèmes méthodologiques et que les résultats étaient incohérents.
Les études, menées pour la plupart en Chine ou en Inde, où ces plantes sont utilisées depuis des années, utilisent souvent un mélange d’herbes (pas seulement une), il est donc très difficile de savoir quel est l’effet exact de chacune d’entre elles. Il convient de noter que toutes les parties de la plante (racine, feuille, tige) ont des propriétés biologiques différentes et ne sont pas toutes traitées de la même manière. D’où la difficulté d’affirmer des résultats concrets.
Si vous vous sentez un peu déprimé, il est conseillé de suivre une alimentation saine, de faire régulièrement de l’exercice et d’essayer de faire part de vos émotions à une personne de confiance.
Sources :
- PubMed
- Journal of International Medical Research
- Cochrane
- BMC Complementary and Alternative Medicine
- Agence européenne des médicaments
Les causes de l’incontinence urinaire et les moyens de l’éviter
L’incontinence urinaire (ou fuites urinaires) est un phénomène qui affecte la santé et, surtout, la qualité de vie. Elle peut survenir après l’accouchement ou en raison de l’âge, et est généralement plus fréquente chez les femmes. Nous vous expliquons toutes ses causes et comment les prévenir.
On parle d’incontinence urinaire lorsque l’on perd le contrôle de la vessie. La personne ne parvient pas à empêcher l’urine de s’écouler, ce qui peut être source de honte, de tristesse ou d’embarras.
La plupart des cas d’incontinence urinaire sont musculaires. En d’autres termes, les muscles qui contrôlent la vessie sont affaiblis, ce qui rend difficile le maintien de la vessie fermée. Ainsi, lorsque vous faites un effort, comme tousser ou rire, votre urine peut s’écouler.
La détérioration du tonus musculaire peut être causée par l’âge, la grossesse, l’accouchement ou d’autres problèmes des voies urinaires. Examinons plus en détail l’incontinence urinaire.
La perte involontaire d’urine
L’incontinence urinaire est l’expulsion ou la perte involontaire d’urine. Il s’agit d’un problème de santé très important pour ceux qui en souffrent, non pas tant en raison de sa gravité médicale, mais pour la détérioration de la qualité de vie qu’il entraîne.
On estime que plus de 36 millions de personnes dans l’Union européenne souffrent d’incontinence urinaire, dont 60 % de femmes. Et le nombre de personnes touchées augmente en raison de l’accroissement de la longévité.
Toutefois, nous pouvons réduire les problèmes de fuites urinaires en faisant travailler les muscles concernés et en changeant certaines habitudes de vie.
Les types d’incontinence urinaire
Les fuites urinaires peuvent être occasionnelles et très légères ou modérées et fréquentes. Dans tous les cas, il est conseillé de consulter votre médecin pour déterminer le type d’incontinence dont vous souffrez.
Selon le Guide des soins de l’incontinence urinaire, on classe actuellement l’incontinence selon cinq étiquettes de diagnostic :
- Incontinence transitoire. Il s’agit de pertes urinaires passagères, dues à des infections, à des médicaments, à l’hyperglycémie ou à l’immobilité.
- Incontinence d’urgence. C’est la plus fréquente chez les personnes âgées. La personne ressent un besoin urgent d’uriner, mais n’a pas le temps d’aller aux toilettes.
- Incontinence d’effort. L’urine sort lorsque nous toussons, rions, faisons des efforts, de l’exercice ou appuyons sur la vessie.
- Incontinence par débordement. La vessie n’est pas vidée correctement, et l’urine goutte fréquemment ou constamment.
- Incontinence fonctionnelle. Les fuites urinaires sont continues et imprévisibles. Cela peut être dû à une incapacité physique à aller aux toilettes ou à un état cognitif altéré.
Les causes de l’incontinence urinaire
Plusieurs facteurs peuvent augmenter le risque d’incontinence :
L’âge. 46 % des femmes de plus de 80 ans et 34 % des hommes en souffrent. Le vieillissement du muscle de la vessie peut diminuer la capacité à stocker l’urine.
Le sexe. Les femmes sont plus susceptibles de souffrir d’incontinence à l’effort alors que les hommes ayant des problèmes de prostate sont plus exposés au risque d’incontinence d’urgence.
La grossesse. L’augmentation du poids du fœtus et les changements hormonaux pendant la grossesse peuvent provoquer une incontinence urinaire d’effort.
L’accouchement. Il peut affaiblir les muscles qui contrôlent la vessie et endommager les nerfs et les tissus de soutien, provoquant la chute du plancher pelvien (prolapsus) et entraînant des fuites urinaires.
La ménopause. Après le climactère, les femmes produisent moins d’œstrogènes (une hormone qui aide à préserver la paroi de la vessie et de l’urètre). Cela peut aggraver l’incontinence.
Hystérectomie. Toute intervention chirurgicale impliquant le système reproductif de la femme (comme l’ablation de l’utérus) peut endommager les muscles du plancher pelvien et provoquer une incontinence.
Alcool et caféine. Certains aliments et boissons peuvent stimuler la vessie et augmenter le volume de l’urine. Le chocolat, les édulcorants, l’alcool, la caféine et les boissons non alcoolisées en font partie.
Constipation. Le rectum est proche de la vessie et ces deux organes partagent de nombreux nerfs. Des selles dures peuvent provoquer l’activation de ces nerfs, ce qui augmente la fréquence des mictions.
Surpoids. Le surpoids peut augmenter la pression sur la vessie, affaiblissant les muscles et entraînant une perte d’urine en toussant ou en éternuant.
Tabac. Fumer peut affecter les nerfs qui contrôlent la vessie. La nicotine stimule le muscle détrusor (il se contracte lorsque vous urinez), ce qui vous donne envie d’uriner plus souvent.
Le traitement de l’incontinence urinaire
Rééducation périnéale. Ces exercices tonifient les muscles qui soutiennent la vessie, l’utérus et le rectum, et mettent fin à l’incontinence à 80 %. L’Université Copernic en Pologne souligne que cette gymnastique améliore considérablement la qualité de vie des femmes.
La vitamine D. Une carence en cette vitamine peut nous amener à uriner davantage. On la trouve dans les poissons bleus, les crustacés, le foie, les produits laitiers, les œufs et les champignons. Il est conseillé de prendre le soleil pendant au moins 10 minutes par jour pour assurer un niveau suffisant en vitamine D.
Eviter les boissons gazeuses. Bannissez les boissons gazeuses et les édulcorants artificiels. Il a été démontré qu’ils aggravent le problème.
Ne pas se retenir. À chaque fois que vous en avez besoin, allez aux toilettes. Vous éviterez les lésions des muscles du plancher pelvien, une vessie hypertrophiée, des infections et aussi le risque de calculs rénaux.
Exercices de Kegel. Contractez les muscles de la zone génitale lorsque vous allez aux toilettes pour interrompre l’urine. Faites-le plusieurs fois pendant que vous urinez. Quand vous vous serez entraîné, faites-le sans aller aux toilettes. L’hôpital d’Ankara a révélé que cette micro gymnastique améliore de 68 % la condition des femmes souffrant d’incontinence urinaire d’effort.
Boules de geisha, cônes vaginaux et sondes périnéales. Ces appareils aident à renforcer et à augmenter le tonus des muscles de la zone. On les insère dans le vagin et les conserve pendant environ 30 minutes par jour.
Prêle des champs. Infusez la plante sèche (40 g par litre d’eau) et buvez deux tasses par jour pendant 45 jours. Faites une pause d’une semaine et recommencez. Répétez ce cycle plusieurs fois par an.
Le traitement de l’incontinence urinaire doit améliorer la qualité de vie des personnes. Dans tous les cas, avant de commencer un traitement, consultez un urologue qui établira un diagnostic et vous recommandera le meilleur traitement.
Sources :
- Editorial científica Elsevier
- Guide des soins de l’incontinence urinaire
- Observatoire de l’incontinence (ONI)
- International Continence Society (ICS)
Routine d’exercices avec un sac bulgare
Les sacs bulgares étaient à l’origine des sacs remplis de sable pour pouvoir frapper et donc augmenter l’effort de l’exercice. Ils sont aujourd’hui un accessoire idéal pour compléter votre entraînement. Si vous n’en avez pas, nous vous expliquons comment en fabriquer un.
Outre les poids et les machines des salles de sport, il existe une large gamme d’équipements et d’objets qui peuvent vous aider à développer votre force et à améliorer votre condition physique. Le sac bulgare peut être votre nouveau partenaire pour rendre votre entraînement plus amusant.
Sac de sable pour l’entraînement
Le sac bulgare peut être le complément parfait d’un entraînement complet du corps. Vous pouvez appuyer dessus, le tourner, vous accroupir, le soulever, etc. Il possède plusieurs poignées, notamment des poignées latérales, qui vous permettent de réaliser un large éventail d’exercices et travailler le renforcement des avant-bras. Ces caractéristiques le rendent idéal pour l’entraînement fonctionnel et l’entraînement par intervalles à haute intensité (HIIT).
Le sac bulgare peut être de différentes tailles et poids, en fonction de la taille de la personne et de son niveau physique. Il peut peser de 3 à 38 kilos, ce qui permet aux professionnels comme aux amateurs de l’utiliser dans leur entraînement.
Entraînement avec un sac bulgare
Le sac bulgare améliore la force, l’endurance et le système cardiovasculaire. De plus, il permet de travailler certains mouvements de manière plus efficace. Voici quelques-uns des exercices les plus courants avec le sac bulgare :
- Lancers latéraux. Tenez le sac par les poignées principales et placez-le sur l’épaule droite, en l’appuyant sur l’omoplate gauche, avec les poignets aussi rapprochés que possible. Avec la jambe droite, faites une légère fente latérale, tournez le corps et changez le sac de côté. Utilisez votre sangle abdominale pour ralentir l’élan du sac.
- Mouvement du core. Placez-vous debout, les pieds écartés, un peu plus larges que la largeur des épaules pour permettre au sac de passer entre vos jambes. Tenez le sac par les poignées principales, faites-le passer entre vos jambes et accélérez en utilisant vos ischio-jambiers et vos fessiers pour faire passer le sac derrière votre tête. Le sac doit toucher un peu les épaules. Reprenez le sac comme si vous alliez le jeter par terre, mais laissez-le passer entre vos jambes et répétez le mouvement.
- Swing rotatif. Saisissez le sac par les poignées et faites-le tourner devant vous en cercle, en pliant légèrement les genoux lorsque le sac passe devant vous. Gardez un rythme régulier et changez de direction après 15 secondes. Cet exercice fait travailler les obliques et les épaules dans un mouvement latéral.
- Fentes latérales. Placez le sac sur vos épaules, en le tenant par les poignées. Faites un pas sur le côté, en gardant le torse aussi droit que possible. Pliez le genou droit et descendez un peu, la plante des pieds au sol et les orteils pointant vers l’avant. La jambe gauche reste droite. Répétez le mouvement avec votre jambe gauche.
- Abdominaux. Allongez-vous sur le dos en tenant le sac sur votre poitrine, les bras tendus. Asseyez-vous et forcez sur le sac jusqu’à ce qu’il soit au-dessus de votre tête. Retournez à la position de départ en contrôlant la descente.
Ce type de mouvement permet également d’améliorer la force de préhension, qui est souvent l’une des moins travaillées.
Comment réaliser soi-même un sac bulgare
Si vous avez envie de vous entraîner avec un sac bulgare, mais que vous ne voulez pas dépenser d’argent, vous pouvez facilement en faire un chez vous. Tout ce dont vous avez besoin est un sac de sport en nylon que vous n’utilisez plus, le genre de sac de forme allongée et arrondie, quelques sacs en plastique et des petites pierres.
Mettez ensuite les pierres dans les sacs en plastique et introduisez-les dans le sac, de manière que le poids soit aussi équilibré que possible. N’oubliez pas de mettre le poids avec lequel vous pourrez bien travailler. Enfin, il suffit de remplir le sac en nylon avec des sacs en plastique pour empêcher le poids de bouger lorsque vous faites les exercices.
Si vous le souhaitez, vous pouvez ajouter quelques poignées supplémentaires au sac, bien que ces sacs de sport en aient généralement déjà plusieurs : les plus petites au centre et la plus longue à utiliser en bandoulière.
Comment réguler le transit intestinal lent
La constipation ou le transit intestinal lent affecte notre santé. En changeant certaines habitudes, nous pouvons parvenir à améliorer notre transit. Nous avons rassemblé les conseils les plus efficaces pour réguler le transit de manière naturelle sans recourir à des laxatifs agressifs.
Les digestions trop longues et le mouvement faible (ou inexistant) des intestins sont autant de symptômes de ce que les experts appellent la constipation à transit lent.
Bien qu’elle ne soit pas considérée comme une maladie, elle peut provoquer des douleurs au moment d’aller à la selle, ainsi que des nausées et des hémorroïdes.
Le transit intestinal, qu’est-ce que c’est ?
Le transit intestinal est le processus d’expulsion des aliments que l’organisme effectue, de façon régulière, par l’intestin et le rectum. Une bonne santé digestive comprend une digestion correcte des aliments, l’absorption des nutriments nécessaires et la défécation du surplus sous forme de selles.
Un transit ou rythme intestinal est considéré comme normal à partir de trois selles par jour jusqu’à trois selles par semaine. En revanche, on parle de constipation ou de transit intestinal lent lorsque la fréquence des selles est inférieure à trois par semaine. Dans ce cas, les selles sont généralement dures et sèches, et leur passage peut être douloureux.
La constipation touche environ 16-17 % de la population adulte en Europe, selon l’Organisation mondiale de gastroentérologie. Elle est deux fois plus fréquente chez les femmes que chez les hommes et touche particulièrement les personnes ayant un mode de vie sédentaire ou de plus de 65 ans.
Les causes d’un transit lent
- Alimentation. Une alimentation inadéquate est la cause la plus fréquente de constipation. En effet, une alimentation pauvre en fruits, légumes et légumineuses et/ou riche en viande ainsi qu’un apport en eau inférieur à 1L par jour peuvent être à l’origine de transit intestinal lent.
- Manque d’activité physique. Le sédentarisme et certains médicaments (anti-inflammatoires, antitussifs, diurétiques, anxiolytiques) peuvent également en être la cause. Vérifiez votre médication.
- Se retenir. Ne pas aller aux toilettes quand on a envie peut perturber les muscles de l’anus et modifier sa capacité à se détendre.
Traitement naturel pour stimuler son transit.
- Plus d’eau. La déshydratation peut entraîner la constipation. Buvez selon les recommandations, entre 1 et 2 litres par jour. Cela permettra d’humidifier le bol fécal, ce qui permettra une expulsion plus facile.
- Le café. Certaines personnes remarquent une amélioration avec le café. La raison pourrait se trouver dans ses fibres solubles et dans le fait qu’il stimule les muscles de la région intestinale.
- Fibres. Une étude de l’université de Suzhou a conclu que la consommation de fibres augmentait la fréquence des selles. Vous les trouverez dans les légumineuses, les fruits secs, les légumes et les fruits.
- Pro et prébiotiques. Ils renforceront votre système immunitaire et amélioreront la santé de votre microbiote et de l’ensemble du tube digestif. Ils sont surtout présents dans le yaourt, le tempeh, le miso, les bananes et les pommes.
- Faites du sport. Le sport peut aider à combattre la constipation car il permet de mobiliser les intestins. Une marche de 30 minutes par jour à un bon rythme suffit.
- Position. Le fait de s’accroupir ou de poser les pieds sur un tabouret facilite l’évacuation. Vos genoux doivent être plus hauts que vos hanches. C’est la posture la plus physiologiquement correcte.
- Donnez-vous une heure. Aller aux toilettes à la même heure chaque jour (même si on n’en a pas envie) est une façon de « rééduquer » le cerveau. Un bon moment serait après un repas (horloge gastrocolique).
Remèdes maison pour un transit intestinal lent
Le traitement naturel pour la constipation ou pour accélérer un transit lent consiste à modifier certains aspects de l’alimentation. Si cela ne fonctionne pas (et pour les cas plus difficiles), nous pouvons utiliser des laxatifs naturels, mais toujours sans en abuser.
Bouillie d’avoine et de pommes
Mettez 1 à 2 cuillères à café d’avoine et une pomme hachée dans un bol de lait (végétal si possible) ou d’eau. Un petit déjeuner idéal pour réguler le transit.
Lin
Mettez 2 ou 3 cuillères à café de graines de lin dans de l’eau et laissez-les macérer avec des pruneaux toute la nuit. Le matin, buvez tout, y compris l’eau.
Plantago afra
Grâce à ses fibres solubles, c’est un laxatif doux naturel qui n’irrite pas les muqueuses. Vous pouvez en prendre 10 à 30 g par jour (en poudre ou en graines) avec beaucoup d’eau.
Massages
Massez doucement et profondément la partie inférieure de l’abdomen en faisant des cercles et en tournant dans le sens des aiguilles d’une montre. La bibliothèque de médecine américaine a publié que le massage diminue l’inconfort et stimule le péristaltisme (mouvement naturel des intestins).
Tamarin
Dans un litre d’eau, faites bouillir pendant 15 minutes la pulpe de 15 gousses de tamarin, sans les graines. Filtrez et sucrez légèrement l’infusion.
Agar agar
Vous pouvez utiliser cette algue dans les soupes ou les sauces, comme épaississant ou pour faire des préparations. Mélangez 30 g d’agar agar avec un liquide (bouillon, jus...) ou faites-le tremper un peu et ajoutez-le au plat.
Deux tasses de plantain
Faites chauffer une cuillère à soupe de ses graines dans un litre d’eau jusqu’à ébullition, mixez et laissez reposer. Buvez les deux tasses à des moments différents de la journée.
Si vous n’obtenez aucun résultat avec les conseils ci-dessus, consultez votre médecin. Surtout, évitez d’utiliser des suppositoires de glycérine ou des laxatifs plus puissants, car ils peuvent irriter l’intestin et, à long terme, provoquer davantage de constipation.
Sources :
- Base de données scientifique PubMed
- Organisation mondiale de gastroentérologie
Comment apprendre à méditer en partant de zéro
La méditation est une pratique simple, bénéfique et adaptée à tous. Il suffit de prendre quelques minutes par jour pour s’isoler, fermer les yeux et respirer consciemment. En quelques jours, votre concentration s’améliorera et vous vous sentirez plus serein. Nous vous apprenons à le faire, étape par étape.
Le mot « méditer » signifie en réalité « réfléchir à quelque chose profondément ». Cependant, lorsque les pratiques contemplatives orientales ont été importées dans la culture occidentale, c’est ce terme qui a été pris pour les définir.
Aujourd’hui, la méditation fait référence à une technique de développement personnel qui utilise divers exercices de relaxation pour concentrer l’attention sur « l’ici » et « le maintenant ». On estime qu’entre 200 et 500 millions de personnes méditent dans le monde.
Que signifie méditer et comment le fait-on ?
La méditation est un exercice mental qui implique la relaxation, la concentration et la prise de conscience. Elle est à l’esprit ce que l’exercice physique est au corps. La pratique se fait généralement de manière individuelle, en position statique et avec les yeux fermés.
En psychologie, on définit la méditation comme « une série de pratiques d’entraînement mental visant à familiariser une personne avec des types spécifiques de processus mentaux ».
Pour méditer, il est nécessaire d’ancrer l’attention sur un point (généralement la respiration), de laisser passer les pensées sans les juger et d’être présent (en percevant les sensations du corps). Ce processus implique le calme mental et l’introspection (« regarder vers l’intérieur »).
Il est donc différent des autres exercices de développement personnel ou spirituel, tels que la visualisation, la prière ou le pranayama (la respiration en yoga).
A quoi sert la méditation ?
Il existe des dizaines de bienfaits scientifiquement prouvés de la méditation. Des études confirment que cette technique de développement personnel contribue à prévenir de nombreuses maladies, à favoriser notre capacité de concentration et à améliorer notre bien-être émotionnel.
- Bonne pour le cœur. Selon l’American Heart Association, la méditation pourrait réduire de 48 % le risque de myocardite, d’accident vasculaire cérébral et de maladie coronarienne.
- Améliore la concentration. Des recherches récentes ont montré que, pendant et après la méditation, nous sommes plus concentrés, en particulier sur les tâches répétitives et ennuyeuses.
- Diminue la perception de la douleur. Il a été constaté que, en recevant la même quantité de douleur, les personnes qui méditent perçoivent (dans leur esprit) moins de souffrances.
- Réduit le stress. Méditer régulièrement aide à réduire la densité de matière grise dans les zones du cerveau liées à l’anxiété et au stress.
- Augmente l’estime de soi. Il a été prouvé que les personnes ayant une mauvaise estime d’elles-mêmes qui pratiquent la méditation voient leur bien-être psychologique s’améliorer.
- Aide à traiter la dépression. Il a été observé que cette pratique peut améliorer les symptômes de l’anxiété et de dépression lorsqu’ils ne se manifestent pas de manière sérieuse.
- Renforce les défenses. La Revue Psychosomatic Medicine a publié en 2003 une étude sur comment la méditation pouvait augmenter le nombre d’anticorps produits par le système immunitaire.
Comment méditer pas à pas
Avant de commencer à méditer, trouvez un endroit où vous pourrez vous asseoir à la même heure chaque jour. Peu importe où vous le faites, tant que vous n’êtes pas interrompu.
- Mettez-vous à l’aise. Asseyez-vous (sur une chaise, un coussin ou au sol), les mains sur les genoux. Gardez le dos droit ou appuyez-vous sur quelque chose. Détendez votre cou et abaissez votre menton jusqu’à votre poitrine.
- Fermez les yeux. Regardez dans le vide à moyenne distance. Faites 5 grandes respirations, en inspirant par le nez et en expirant par la bouche. À la dernière respiration, fermez vos paupières.
- Analysez-vous. Analysez votre corps de la tête aux pieds, en observant toutes vos tensions. Observez comment chaque partie se détend à chaque expiration. Si des pensées surgissent, laissez-les passer.
- Respirez. Comptez 1 à l’inspiration et 1 à l’expiration, 2 à l’inspiration suivante, et ainsi de suite jusqu’à 10. Si votre esprit « part », recentrez votre attention sur votre respiration.
- Prenez conscience des sensations physiques : de la chaise, de vos pieds au sol, de vos bras, de ce que vous entendez et ressentez... Lorsque vous êtes prêt, ouvrez lentement les yeux.
- Emportez ce sentiment avec vous. Transférez cette prise de conscience à l’activité suivante. Tout au long de la journée, recherchez de petits moments pour vous rappeler ce que vous avez ressenti en concentrant votre attention.
Comme vous pouvez le voir, la méditation est une pratique plus simple qu’il n’y paraît. Il vous suffit de trouver un coin tranquille, de fermer les yeux et de vous laisser aller. Commencez par 5 minutes, puis passez à 10, 15 et 30. Pour vous aider à démarrer votre pratique de la méditation, nous vous invitons à profiter des 8 séances guidées et gratuites mises à disposition par notre partenaire Petit Bambou.
En seulement 4 jours de pratique, vous améliorerez votre capacité de concentration et vous vous sentirez plus calme et apaisé.
Sources :
- Live & Drave
- Science Daily
- PubMed
- Psychosomatic Medicine
La COVID19 augmente le risque de souffrir de troubles mentaux
Environ 20 % des personnes infectées par le coronavirus sont diagnostiquées comme ayant un trouble mental dans les trois mois suivant l’apparition des symptômes. Plusieurs études ont mis en évidence un risque accru de maladie mentale chez les personnes ayant survécu à la COVID19.
Par le Dr Pedro L. González, spécialiste en médecine préventive et en santé publique et journaliste scientifique
L’étude la plus récente, publiée dans la revue The Lancet Psychiatry, a analysé les antécédents médicaux de plus de 60 millions de personnes aux États-Unis, parmi lesquelles il y avait 62 000 cas de COVID19.
Dans les 90 jours suivant le test positif au coronavirus, ces personnes ont été diagnostiquées d’anxiété, de dépression ou d’insomnie, deux fois plus souvent que les autres patients non infectés. En revanche, l’étude a révélé que les personnes souffrant d’une maladie mentale au départ étaient 65 % plus susceptibles d’être atteintes de COVID19.
On sait que la COVID19 affecte le système nerveux central et peut donc provoquer des troubles mentaux ultérieurs. Toutefois, les recherches confirment que des facteurs sociaux et personnels jouent également un rôle, découlant de la situation que la pandémie elle-même a générée.
Les groupes particulièrement vulnérables sont les patients hospitalisés, les personnes ayant des antécédents de maladie mentale, les personnes en situation difficile en raison de l’isolement et de la crise économique, et les personnels sanitaires, bien que les effets psychologiques affectent l’ensemble de la population.
Tant la fréquence accrue de la symptomatologie susmentionnée que de nombreuses situations causées par l’épidémie (isolement, difficultés économiques, peur, consommation d’alcool) peuvent influencer le risque de suicide. Cependant, il a été observé que dans les situations collectives à haut risque, le nombre de suicides diminue.
D’autre part, il a été constaté qu’un syndrome qui englobe les souvenirs intrusifs, l’évitement, les changements d’humeur et les réactions physiques et émotionnelles est très souvent présent. Il s’agit du syndrome de stress post-traumatique, qui, dans une étude réalisée en Chine, a été observé dans 96 % des cas de COVID19.
Prêter attention à temps aux symptômes de stress dus à la COVID19
Lorsque les niveaux de stress sont très élevés, ils peuvent devenir chroniques et se combiner avec d’autres symptômes tels que la tristesse, les flashbacks (souvenirs d’images que vous avez vues), les troubles du sommeil ou les souvenirs intrusifs (un souvenir que vous ne voulez pas avoir), entre autres.
En outre, une vaste étude menée au Royaume-Uni sur plus de 80 000 patients atteints de COVID19 grave a révélé qu’il existe un certain déficit cognitif chez la plupart d’entre eux, quelques mois après leur guérison.
En conclusion, nous pouvons noter que, si la fatigue s’ajoute à l’impact émotionnel traumatisant, un grand nombre de personnes auraient besoin d’une prise en charge psychologique.
Cependant, beaucoup tardent à chercher une aide psychologique, selon une revue publiée dans le journal médical The Lancet. Elles le font lorsque la symptomatologie est déjà trop grave, ou lorsqu’elles ne parviennent pas à identifier l’émotion négative qu’elles ressentent ou l’identifient, mais considèrent qu’elles sont prêtes à toute éventualité.
Une solution consiste à être attentif à ces sentiments et, dans les entreprises, par exemple, à faire un « screening », une évaluation rapide, pour prévoir des thérapies de groupe et à parler de ces problèmes.
L’arrivée du vaccin ne peut pas résoudre, comme une baguette magique, l’état dans lequel se trouvent certaines personnes, car il y aura encore une trace psychologique qu’il faudra traiter.
Sources :
- Associations bidirectionnelles entre COVID-19 et troubles psychiatriques : études de cohorte rétrospectives de 62 354 cas de COVID-19 aux États-Unis. Maxime Taquet, et al https://doi.org/10.1016/S2215-0366(20)30462-4
- Déficits cognitifs chez les personnes qui se sont remis de la COVID-19 par rapport au groupe témoin : An N=84,285 online study. Adam Hampshire, et al medRxiv 2020.10.20.20215863; doi: https://doi.org/10.1101/2020.10.20.20215863
- Soins de santé mentale et COVID-19. Celso Arango, Til Wykes, Carmen Moreno
Quelle est la farine la plus saine ?
Il existe bien d’autres farines plus intéressantes que la farine blanche. De fait, cet aliment raffiné ne possède aucun nutriment bénéfique. Les nombreuses autres farines alternatives sont riches en vitamines et minéraux, offrent d’autres textures et plus de saveur. Nous les passons en revue, une par une.
C’est l’ingrédient principal du pain. Mais il a été diabolisé en raison de sa forte teneur en glucides et de son effet sur l’organisme. La farine blanche ou raffinée que nous connaissons nous apporte avant tout des « calories vides », c’est-à-dire un apport calorique important mais aucun nutriment.
En outre, elle provoque un pic glycémique, ce qui peut favoriser l’apparition de maladies telles que le diabète et l’obésité. C’est pourquoi sa consommation doit toujours être modérée.
Toutefois, au-delà de la farine blanche et raffinée, il existe d’autres variétés qui nous apportent des nutriments précieux pour notre santé et notre bien-être, et qui nous servent à préparer d’innombrables recettes.
Les types de farines saines
La farine est un aliment de base du garde-manger utilisé pour la confection de desserts, de pâtisseries, de plats en sauce et de pâtes.
Cependant, certains types de farine sont plus sains que d’autres. Par exemple, les farines blanches et universelles sont moins saines car elles sont raffinées pour en retirer le son et le germe, qui renferment la plupart des fibres et des nutriments du blé.
Pour cette raison, de nombreuses personnes souhaitent remplacer la farine blanche par des options plus saines pour cuisiner et pâtisser. Elles peuvent être élaborées à partir d’autres céréales, de pseudo-céréales, de légumineuses ou de noix.
Les farines raffinées mauvaises pour la santé
La farine blanche de blé que l’on utilise couramment est un aliment riche en glucides qui doit être consommé avec modération, surtout en cas de diabète.
Les amidons qu’elle contient sont assimilés assez rapidement par l’organisme, ce qui permet aux enzymes digestives de les pénétrer et les décomposer. L’absorption de ce type de farine est bien plus rapide que celle d’une céréale complète, protégée par la fibre de sa cuticule externe. Cela augmente la glycémie, c’est-à-dire le niveau de sucre dans le sang.
D’autre part, il est beaucoup plus sain de manger des farines à base de céréales complètes que des farines raffinées, car elles sont moins transformées et conservent le grain entier, ce qui nous apporte une plus grande quantité de nutriments.
Plusieurs études démontrent que la consommation de produits à base de céréales complètes est associée à un risque plus faible de développer un diabète de type 2, des maladies cardiovasculaires, de l’obésité et certains types de cancer.
Cependant, bien que la farine complète soit plus saine que la farine raffinée, l’important est que sa consommation ne supplante pas d’autres aliments plus nécessaires à l’organisme, comme les légumes. Pour cela, faites-en sorte que les céréales ne soient pas l’élément principal de vos plats. Mais, qu’elles soient un complément.
Liste des farines saines
Leurs différents profils nutritionnels font que certaines farines conviennent à la cuisson au four et que d’autres sont meilleures pour épaissir ou frire. Voici quelques-unes des plus populaires, riches en vitamines et minéraux, et polyvalentes dans la cuisine :
Farine de blé complet.
Elle est utilisée depuis l’Antiquité pour faire du pain. La blanche (qui fait du pain blanc de mauvaise qualité) est riche en glucides, mais manque de minéraux et de vitamines. La farine complète préserve le son et le germe, ce qui en fait une source précieuse de fibres, de fer, de magnésium et de vitamine B6.
Farine de maïs complète.
Elle peut être complète (jaune). Elle est sans gluten et ne peut donc pas être utilisée (seule) pour faire du pain. Elle constitue une bonne source de glucides, de minéraux et de vitamines B, A et E. C’est à partir de celle-ci que l’on obtient la maïzena. Elle est utilisée pour la fabrication de la polenta italienne, du gofio des îles Canaries et des tortillas mexicaines.
Farine d’avoine.
Elle contient une bonne quantité de protéines et de fibres. En outre, elle nous aide à nous sentir plus rassasiés. Elle est facile à préparer à la maison, en réduisant les flocons d’avoine en poudre dans le robot ménager. Elle apporte une douceur terreuse et un aspect moelleux aux produits cuits au four. Elle est donc idéale pour les muffins et les biscuits.
Farine de noix de coco.
Elle offre une subtile saveur tropicale. Elle contient une forte proportion de fibres (10 g de fibres par tasse contre 1 g de farine de blé). Utilisez-la pour faire des beignets ou pour remplacer la chapelure dans la panure.
Farine d’épeautre.
L’épeautre est une sous-espèce du blé, bien qu’il soit mieux digéré car il contient moins de gluten. Il nous apporte des fibres, de la vitamine E et du groupe B ainsi que des acides gras (oméga-3 et 6). Il est utilisé pour faire des pains plus compacts. Choisissez de l’épeautre 100 % complet.
Farine de pois chiches.
Elle contient presque deux fois plus de protéines et cinq fois plus de fibres que le blé. Elle apporte plus de texture aux madeleines et aux farinatas (crêpes italiennes). Mélangée à l’eau, elle est le substitut de l’œuf dans les omelettes végétaliennes.
Farine d’amande.
Elle est fabriquée à partir d’amandes moulues (avec la peau), ce qui lui donne une texture épaisse. Elle est riche en graisses saines, bonnes pour le cœur et contient deux fois plus de protéines et trois fois plus de fibres que le blé. Elle contient également moins de glucides. Elle est utile pour préparer des gâteaux et des madeleines.
Farine de manioc.
Avec plus de glucides et de fibres que le blé, elle est sans gluten. Son goût neutre et sa consistance onctueuse en font l’ingrédient idéal pour la préparation de crêpes et de chaussons, ainsi que pour conditionner la viande ou le poisson.
Comme vous pouvez le voir, il existe des farines alternatives aux farines conventionnelles qui sont plus riches en fibres et en protéines et qui, de plus, nous offrent un nouveau monde de saveurs et de textures. Sortez des sentiers battus et essayez d’autres solutions pour plus de bienfaits nutritionnels.
Quel est le temps de repos idéal entre les séries pendant l’entraînement
Une bonne séance d’entraînement laisse un certain temps au corps pour récupérer. L’un des éléments essentiels de l’exercice (que ce soit pour brûler des graisses ou pour prendre du muscle) est le repos entre les séries. Nous vous expliquons combien de temps de repos vous devez prévoir en fonction de votre entraînement.
Lorsqu’il s’agit d’optimiser un programme d’entraînement, il existe de nombreuses variables à prendre en compte. Le temps de repos entre les séries est l’un des plus importants, bien qu’il soit souvent négligé.
Le repos musculaire
Lorsque nous nous entraînons, le repos est important non seulement pour reprendre notre souffle et faire plus d’exercices, mais aussi parce qu’il permet aux muscles de récupérer. Ils tirent leur énergie d’une substance appelée phosphate de créatine. Après une série d’exercices, il peut s’écouler quelques secondes avant que les niveaux de cette substance ne reviennent à la normale.
Selon l’American Council on Exercise, le temps de repos entre les exercices ou les séries dépend de facteurs tels que la quantité de poids que vous soulevez et le but de l’entraînement. Un intervalle de repos très court peut augmenter le risque de blessure.
Le temps de repos entre les exercices
Lorsque nous élaborons un plan d’entraînement, nous devons avoir une idée de ce que nous voulons atteindre et du temps dont nous aurons besoin. Plus nos objectifs seront clairs, mieux nous traiterons les informations et mieux nous pourrons le suivre. L’effort et le repos (ou le temps de récupération) vont de pair dans toutes les séances d’entraînement, de la première à la dernière.
- Séries de force
Cet entraînement comprend des activités physiques qui contribuent à augmenter la force musculaire absolue, l’endurance, l’hypertrophie et la puissance musculaire. Pour que l’entraînement soit efficace, outre la prise en compte d’aspects tels que l’intensité, le nombre de séries ou la vitesse de l’exercice, le temps de repos entre les séries est également important. L’ analyse de 35 études réalisée à l’Université de Rio de Janeiro a conclu que dans un entraînement avec des charges comprises entre 50 et 90 % d’une répétition, un repos de 3 à 5 minutes permet de faire plus de répétitions sur plusieurs séries et produit une augmentation de la force absolue. Dans le cas des séries de puissance musculaire de 3 à 5 minutes, un repos d’une minute entre les séries augmente également la puissance. Pour l’entraînement en hypertrophie musculaire, un repos de 30 à 60 secondes entre les séries d’intensité modérée peut être efficace.
- Séries de course à pied
L’entraînement avec des répétitions peut vous aider à améliorer la vitesse et l’endurance et donc les temps de course. La récupération que vous devez faire entre chaque répétition est cruciale car, plus vous récupérez, plus vous pourrez exécuter les répétitions rapidement et plus votre vitesse s’améliorera. Les temps de récupération varient selon que vous faites des courses plus ou moins longues : courir 400 mètres n’est pas la même chose que courir 1 000 mètres. Le contrôle de la fréquence cardiaque est très important et il peut déterminer le rythme des séries et des pauses. Bien que dans la plupart des séances d’entraînement, le temps soit généralement fixé en minutes (une ou deux entre les séries), une autre façon de le faire de manière plus individualisée est de compter les pulsations. Il est recommandé de réduire de 40 à 50 pulsations avant de revenir à la série suivante : si nous terminons l’effort à 180 pulsations, nous recommencerons avec 140-150 pulsations.
- Séries HIIT
L’entraînement fractionné à haute intensité (HIIT) est une méthode d’entraînement qui alterne des séries d’exercices à haute intensité et des pauses de récupération. Pendant l’exercice, le corps utilise l’énergie anaérobie et l’effort est total. Pendant les périodes de repos, vous devez avoir du temps pour la récupération musculaire, afin de maintenir la technique et le rythme.
Les séances d’entraînement par intervalles durent généralement moins d’une heure, temps de repos compris. Les variables de l’entraînement HIIT sont multiples. Certaines peuvent consister à travailler 40 secondes et se reposer 20 secondes ou travailler 20 secondes et se reposer 40 secondes. Travailler plus longtemps permet généralement d’améliorer l’endurance, tandis que le travail plus court améliore la puissance. Si l’objectif est de travailler la capacité aérobie, les intervalles entre les exercices doivent être supérieurs à 20 secondes, avec un repos de 2 à 3 minutes, selon l’Institut des sciences de la santé et de l’activité physique (ISAF).
N’oubliez pas que chaque type d’exercice nécessite un repos spécifique. Vous ne tirerez profit de tout cela que si vous l’accompagnez d’une alimentation et d’un mode de vie sains. N’oubliez pas de consulter un coach sportif si vous avez des questions.
Sources :
- PubMed
- American Council on Exercise (ACE)
- Institut des sciences de la santé et de l’activité physique (ISAF)
La rosacée, existe-t-il des traitements naturels efficaces ?
La rosacée est une affection cutanée non contagieuse qui apparaît généralement sur le visage. Dans la majorité des cas, elle se manifeste par une rougeur au niveau du nez, des joues, du front et du menton. Certaines crèmes et certains savons peuvent aider à la traiter naturellement. Mais sont-ils vraiment efficaces ?
Une rougeur sporadique du visage est normale après un moment embarrassant ou après un exercice physique. Cela ne représente généralement pas un problème. Cependant, lorsque la rougeur persiste et ne disparaît pas complètement, elle peut être le signe d’un problème médical. Il pourrait s’agir de la rosacée.
Selon une étude de collecte d’incidence et de prévalence publiée dans le British Medical Journal, on estime que 5,66 % de la population est atteinte de cette maladie. Quelque 25 millions d’Européens.
Bien que certaines thérapies alternatives telles que l’huile d’émeu ou d’origan aient été proposées pour traiter la rosacée, il n’existe aucune preuve scientifique de leur efficacité. Il est important que vous consultiez votre dermatologue avant de choisir l’une de ces thérapies alternatives.
Qu’est-ce que la rosacée ?
La rosacée est une affection cutanée courante qui se caractérise souvent par une rougeur du visage. Elle apparaît généralement autour du nez et des joues, bien qu’elle puisse s’étendre au reste du visage et même au torse. L’érythème persistant est causé par des vaisseaux sanguins dilatés, de petites bosses et des taches de type acné. Un gonflement inconfortable de la surface des yeux et des paupières peut également se produire.
Selon l’Académie américaine de dermatologie (AAD), la rosacée touche principalement les personnes à la peau claire entre 30 et 50 ans. L’affection peut persister longtemps, bien que sa gravité puisse fluctuer. Les femmes sont légèrement plus susceptibles que les hommes de la contracter, mais de manière moins sévère.
Les symptômes de la rosacée peuvent varier de légers à graves et comprennent un mélange de rougeurs et de protubérances, bien que la rougeur chronique soit l’un des signes les plus révélateurs. Dans certains cas, il peut y avoir une inflammation de la peau du visage, en particulier autour des yeux.
Comment traite-t-on la rosacée ?
Bien souvent, différents types de médicaments sont prescrits pour traiter la rosacée :
- Médicaments topiques. En cas de rosacée légère ou modérée, des crèmes ou des gels peuvent être administrés pour réduire les rougeurs. La brimonidine et l’oxymétazoline réduisent les vaisseaux sanguins et par conséquent les rougeurs.
- Antibiotiques oraux. Pour la rosacée modérée à sévère, avec présence de protubérances et de boutons, votre médecin peut vous prescrire un antibiotique tel que la doxycycline.
- Médicaments oraux. Pour les cas graves, qui ne répondent à aucun traitement antérieur, votre médecin peut envisager l’isotrétinoïne, qui aide à éliminer les lésions de la rosacée causées par l’acné.
Il est possible de prévenir l’apparition de la rosacée et il existe des moyens de la contrôler, de la traiter et de réduire son apparence :
- Trouvez les éléments déclencheurs. Une température élevée, un vent froid sur le visage et une alimentation épicée peuvent être des facteurs de risque. Il est important de connaître les causes de son apparition afin de les éviter.
- Protégez votre peau du soleil. Les personnes atteintes de rosacée sont souvent très sensibles au soleil. Avant de sortir, appliquez un écran solaire à large spectre, évitez le soleil de midi et portez des lunettes de soleil et un chapeau à large bord pour vous protéger.
- Prenez soin de votre peau. De nombreux produits de soin peuvent irriter la peau. Certaines habitudes, telles que le frottement, peuvent provoquer l’apparition de rougeurs. Les serviettes, les éponges ou les exfoliants sont à éviter. L’utilisation de produits doux et le massage quotidien du visage avec les doigts dans un mouvement circulaire peuvent aider à réduire les gonflements.
Sources :
- Société nationale de la rosacée (NSR)
- Académie américaine de dermatologie (AAD)
- Clinique Mayo