Souffrez-vous d’un « burnout » ? Quels sont les symptômes ?
On connaît l’état d’épuisement émotionnel, physique et mental sous le nom de burnout. Il est principalement lié au travail et a des origines diverses, comme le sentiment de manque de contrôle, le fait de vivre des situations extrêmes ou d’avoir des attentes professionnelles peu claires. Nous vous expliquons comment identifier ce trouble et en quoi consiste son traitement.
Le burnout ou syndrome d’épuisement professionnel est un état d’épuisement émotionnel, physique et mental causé par un stress professionnel excessif et prolongé. Il réduit la productivité de ceux qui en souffrent, les faisant se sentir sans énergie ni motivation, et implique une absence de sentiment d’accomplissement et une perte d’identité personnelle.
Depuis près d’un an, le syndrome d’épuisement professionnel est classé dans la 11e révision de la classification internationale des maladies (CIM-11) comme un phénomène professionnel et non comme une maladie. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il est le résultat d’un stress chronique sur le lieu de travail qui n’a pas été correctement contrôlé et se caractérise par :
- La sensation d’épuisement ou de manque d’énergie.
- Augmentation de la distance mentale par rapport au travail ou des sentiments de négativité ou de cynisme liés au travail.
- Efficacité professionnelle réduite.
Burnout et stress
Il ne faut pas confondre le syndrome d’épuisement professionnel avec le stress. S’il peut résulter d’un stress constant, ce n’est pas la même chose que de ressentir trop de stress. Les personnes qui souffrent de stress ont le sentiment d’avoir une lourde charge, qui les sollicite trop physiquement et mentalement. Cependant, elles parviennent encore à imaginer que lorsqu’elles auront tout sous contrôle, elles se sentiront mieux.
En revanche, le syndrome d’épuisement professionnel est un état dans lequel une personne se sent vide et mentalement épuisée. Souvent, ceux qui en souffrent sont incapables d’espérer un changement positif.
Les causes du burnout
Le syndrome d’épuisement professionnel est principalement lié au travail. Toute personne qui se sent surmenée et sous-estimée peut souffrir de ce trouble. Il peut s’agir d’un employé de bureau ou d’une personne qui se consacre au foyer, à la garde d’enfants et même à un parent âgé.
Ainsi, les facteurs qui peuvent provoquer ce syndrome sont :
- Manque de contrôle. L’incapacité à influencer les décisions qui affectent le travail (horaires, tâches, charge de travail, manque de ressources).
- Des attentes professionnelles peu claires. Ne pas être clair sur la façon dont vous vous intégrez dans l’organigramme du travail et sur ce que l’on attend de vous.
- Dynamique dysfonctionnelle sur le lieu de travail. Le fait de se sentir harcelé ou continuellement démuni peut contribuer au stress professionnel.
- Situations extrêmes pendant l’activité. Lorsque le travail est très monotone ou chaotique et qu’une énergie constante est nécessaire pour maintenir la concentration.
Mais un emploi stressant ou trop de responsabilités ne sont pas les seules causes de ce type d’épuisement. Il existe d’autres facteurs qui contribuent au syndrome d’épuisement professionnel :
Mode de vie :
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- Déséquilibre entre le travail et la vie privée. Lorsque le travail occupe une grande partie de votre temps et ne laisse aucune place à votre famille et à vos amis.
- Manque de relations étroites et de soutien.
- Assumer trop de responsabilités, sans aide suffisante des autres
- Le manque de sommeil.
Traits de personnalité :
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- Tendances perfectionnistes ; rien n’est jamais assez bon.
- Une vision pessimiste de vous-même et du monde.
- La nécessité d’avoir le contrôle ; la réticence à déléguer à d’autres.
- Personnalité très performante.
Les symptômes du syndrome d’épuisement professionnel
Certaines situations peuvent indiquer que vous pourriez atteindre un état d’épuisement professionnel :
- Devenir cynique ou critique au travail.
- Avoir de sérieuses difficultés à se rendre au travail et à commencer la journée.
- Devenir irritable ou impatient avec les collègues, les patrons ou les clients.
- Sentiment de manque d’énergie pour être constamment productif.
- Avoir des difficultés à se concentrer.
- Ne pas ressentir de satisfaction lorsque l’on atteint un objectif.
- Sentiment de désillusion face au travail.
- Consommer des aliments, des drogues ou de l’alcool pour se sentir mieux ou ne plus rien ressentir.
- Changer les habitudes de sommeil.
- S’inquiéter de maux de tête inexpliqués, de problèmes d’estomac ou d’intestin, ou d’autres plaintes physiques.
L’un de ces symptômes peut indiquer que vous êtes atteint du syndrome d’épuisement professionnel. Dans ce cas, les experts soulignent qu’il est nécessaire de parler à un médecin ou à un professionnel de la santé mentale, car ces symptômes peuvent être liés à des problèmes de santé tels que la dépression.
Le traitement du syndrome d’épuisement professionnel
Pour lutter contre le burnout, il est essentiel d’être attentif aux signes, de chercher du soutien, d’apprendre à gérer le stress et à résister en prenant soin de sa santé physique et émotionnelle.
En outre, il existe d’autres types de mesures :
- Évaluer les options. Discuter des préoccupations spécifiques au travail dans le but de modifier les attentes ou de trouver des solutions.
- Chercher du soutien. Communiquer avec ses collègues, ses amis ou ses proches. Le soutien et la collaboration peuvent vous aider à faire face à la situation.
- Essayer une activité relaxante. Explorer les programmes qui peuvent aider à gérer le stress, comme le yoga, la méditation ou le tai-chi.
- Faire de l’exercice. Il peut vous aider à mieux gérer votre stress. Il peut également faire en sorte que l’esprit se déconnecte du travail.
- Dormir. Le sommeil rétablit le bien-être et contribue à protéger la santé.
- Rechercher la pleine présence. Il s’agit de se concentrer sur le flux de votre respiration et d’être intensément conscient de ce que vous percevez à un moment donné, sans interprétation ni jugement.
Si vous vous sentez physiquement et mentalement épuisé par le travail, n’hésitez pas à demander une aide et un soutien professionnel. Ils vous proposeront des solutions qui vous permettront de faire face et de surmonter au mieux votre situation.
Sources :
- Help Guide – « Prévention et traitement du burnout » : https://www.helpguide.org/articles/stress/burnout-prevention-and-recovery.htm
- Clinique Mayo – « Le burnout : comment le repérer et agir » : https://www.mayoclinic.org/healthy-lifestyle/adult-health/in-depth/burnout/art-20046642
- Organisation mondiale de la santé (OMS) :
- « 11ème révision de la classification internationale des maladies » : https://icd.who.int/en
- « Le burnout est un ‘phénomène professionnel’ : Classification internationale des maladies » : https://www.who.int/mental_health/evidence/burn-out/en/
Avantages et inconvénients du télétravail
La COVID-19 et le confinement ont considérablement modifié nos modes de travail, faisant exploser le télétravail. Cette pratique présente de nombreux avantages mais aussi quelques inconvénients. Découvrez comment en profiter pleinement tout en en évitant les écueils.
Qu’est-ce que le télétravail ?
Le télétravail, comme le mot lui-même l’indique, signifie travailler à distance. En général, il s’agit de l’activité professionnelle qui s’effectue en dehors des bureaux ou des locaux d’une entreprise.
Cette façon de travailler n’était pas très courante il y a quelques années. Au cours de la dernière décennie, certaines entreprises ont commencé à l’inclure dans leur mode de fonctionnement. Mais c’est en 2020, suite à la pandémie de coronavirus et du confinement, que les taux de télétravail ont atteint des sommets historiques.
De fait, selon les médias spécialisés, l’incidence du télétravail dans certains pays européens est passée de 5 % à 34 % pendant la pandémie. En d’autres termes, un tiers des employés ont fait du télétravail au plus fort de la crise sanitaire. Ceci a permis de donner un essor au télétravail que l’on n’avait jamais connu jusqu’à présent.
Les avantages de travailler de chez soi
Il faut analyser les avantages du télétravail sous deux angles : celui du travailleur et celui de l’employeur.
Les avantages du télétravail pour l’employeur
Malgré ce que l’on peut penser, le télétravail peut aussi être bénéfique pour les entreprises qui l’autorise à leurs employés. Voici quelques-uns des plus importants :
- Économie de coûts. Il permet de réduire les coûts d’infrastructure des installations en permettant d’économiser de l’espace et des dépenses telles que l’électricité, l’eau, etc.
- Il élargit l’éventail de candidats. Les processus de sélection du personnel permettent de contacter un plus grand nombre de candidats, en s’affranchissant des contraintes géographiques.
- Réduit l’absentéisme professionnel. Le cadre de travail étant moins contraignant, le télétravailleur est plus motivé.
- Renforce la loyauté des travailleurs. Il fidélise les professionnels les plus exigeants qui apprécient cette forme de collaboration comme un ingrédient qui améliore leur qualité de vie. Il retient donc les talents.
- Améliore les objectifs. L’entreprise donne la priorité au travail par objectifs plutôt que de continuer à se concentrer sur la valeur dans la gestion du temps. Et ce changement de mentalité, en accord avec les besoins actuels, améliore l’image de marque de l’entreprise et surtout augmente la productivité des employés.
Les avantages du télétravail pour le travailleur
La personne qui travaille à domicile bénéficie également, avec le télétravail, d’avantages qui peuvent lui permettre de s’engager davantage dans sa fonction, son travail et l’entreprise elle-même. Voici quelques-uns des avantages du télétravail, selon Research Gate :
- Un meilleur équilibre vie professionnelle/vie privée. L’un des avantages du télétravail est la facilité avec laquelle il est possible de concilier travail et vie de famille. Le télétravail est très efficace car il offre une liberté d’horaires au travailleur, lui permettant d’être chez lui et d’exercer en même temps son activité professionnelle.
- Réduit le stress. Le télétravail réduit le stress, car la personne est plus heureuse lorsqu’elle peut concilier travail et vie de famille. En outre, le travailleur se sent plus en sécurité dans un environnement qu’il a choisi, que ce soit chez lui ou ailleurs.
- Flexibilité horaire. Un autre avantage du télétravail est la flexibilité des horaires, qui permet au travailleur d’organiser lui-même son emploi du temps.. Et en plus, il ne perd plus de temps dans les transports.
- Réduit les coûts. Outre le stress, il permet de réduire les dépenses et d’économiser des frais non seulement pour l’entreprise, mais aussi pour le travailleur. Il n’est plus nécessaire de dépenser de l’argent dans les transports ou les repas à l’extérieur.
- Augmente la productivité. Le fait de ne pas avoir à dépendre du fait d’aller au bureau ou de manger à l’extérieur permet une bien meilleure gestion du temps, ce qui augmente la productivité.
Outre ces avantages, il faut en ajouter un autre : il contribue à une bonne santé. Selon une étude publiée par le National Center for Biotechnology Information (NCBI), les travailleurs qui optent pour le télétravail sont moins susceptibles d’avoir des problèmes de santé, tels que la dépression, l’obésité et l’abus d’alcool.
Les inconvénients du télétravail
Toutefois, le télétravail, peut également présenter quelques inconvénients. Pour certaines personnes, il n’est pas si facile de séparer leur vie personnelle de leur vie professionnelle, et elles ne sont pas en mesure de créer un environnement de travail dans lequel elles sont à l’aise en dehors du bureau. Dans d’autres cas, les personnes ne se sentent pas à l’aise de travailler à la maison avec leur famille. Ces circonstances peuvent rendre la journée de travail plus compliquée.
D’autre part, le télétravail réduit les contacts humains pourtant si importants pour de nombreuses personnes. Bien que les appels vidéo se soient démocratisés, ils ne peuvent totalement se substituer au contact physique.
En outre, il convient également de noter que le télétravail peut entraîner des coûts supplémentaires pour le travailleur, comme une augmentation de la facture d’électricité par exemple.
Sources :
- Research Gate
- Emerald Insight
- NCBI
Existe-t-il une formule du bonheur ? La psychologie positive de Seligman
Nous voulons tous être heureux et d’autant plus après avoir vécu une crise sanitaire comme celle de la COVID-19. Mais savons-nous vraiment ce que cela signifie ? Sommes-nous capables d’être vraiment heureux ? Nous souhaitons vous donner quelques indices pour y parvenir.
Qu’est-ce qu’être heureux ?
Qu’est-ce que le bonheur ? Cette question, qui peut sembler très simple, est en réalité assez complexe. Le bonheur joue un rôle fondamental dans nos vies et peut avoir un grand impact positif sur notre façon de vivre. La plupart d’entre nous savent ce qu’est le bonheur quand nous le ressentons.
Nous utilisons souvent ce terme pour décrire une variété d’émotions positives, notamment la joie, la fierté, la satisfaction et la gratitude. Mais que signifie réellement être heureux ? Comment savoir si nous sommes heureux ? Il ne s’agit pas de sourire tout le temps ni d’avoir beaucoup d’argent, mais de la confiance en soi que procure le sentiment d’être sur le chemin que l’on veut suivre.
Pour savoir ce que signifie être heureux (une quête majeure après cette période de confinement), demandez-vous ce qui est important pour vous, ce qui vous donne le plus de satisfaction et ce pourquoi vous êtes le plus reconnaissant. Souvent, ce sont les petites choses qui apportent une grande joie : revivre de vieilles passions comme l’écriture ou la photographie ou un sport ; passer du temps avec les amis ou la famille ; changer une habitude malsaine en une habitude plus saine, etc.
Les psychologues définissent souvent le bonheur comme un état d’esprit provoqué par des pensées et des sentiments généralement positifs. L’affect positif contraste avec la mauvaise humeur et la négativité.
Après avoir vécu l’expérience du confinement dans nos foyers, il semble fondamental de faire un effort pour découvrir ce qui rend notre vie plus agréable. Cela est essentiel à notre bien-être.
La psychologie positive de Seligman
Martín Seligman est un pionnier de la psychologie positive. Par le biais de questionnaires détaillés, Seligman a découvert que les personnes les plus satisfaites et les plus optimistes étaient celles qui avaient découvert et exploité une combinaison de « points forts » tels que l’humanité, la tempérance et la persévérance.
La conclusion de Seligman est que le bonheur a trois dimensions que l’on peut cultiver :
- La vie agréable : elle se réalise si nous apprenons à valoriser et à apprécier des plaisirs aussi basiques que la compagnie, l’environnement naturel, etc. La vie n’est vraiment satisfaisante que si nous découvrons une valeur en nous-mêmes. Elle se base sur une vie qui poursuit avec succès les émotions positives sur le présent, le passé et l’avenir.
- La belle vie : ce type de bonheur implique de trouver des moyens d’utiliser nos meilleurs talents. C’est le bonheur qui découle du fait d’être bons dans quelque chose et de pouvoir utiliser ce talent. Elle se base sur le fait de cultiver des forces et des vertus par le biais d’activités que nous aimons faire.
- Une vie pleine de sens : semblable à ce qui précède, mais nous utilisons nos compétences pour servir un objectif plus élevé. Nous trouvons un moyen de contribuer à une cause qui profite à d’autres.
La psychologie positive vise à aider les gens à acquérir des compétences pour faire face aux difficultés de la vie.
La formule scientifique du bonheur
Parler du bonheur de manière scientifique peut nous aider à comprendre la chimie du cerveau et son influence sur notre humeur. Le bonheur est aussi une expérience chimique.
Selon les recherches menées dans ce domaine, quatre substances neurochimiques, les hormones et les neurotransmetteurs générés dans le cerveau sont les principaux responsables de la création de sensations et d’émotions que nous associons souvent au bonheur :
- Dopamine: elle est la responsable des comportements stimulés par la recherche de récompense et de plaisir. Les personnes ayant un type de personnalité plus extraverti ont tendance à avoir des niveaux de dopamine plus élevés que les personnes ayant une personnalité introvertie. Vous pouvez augmenter votre taux de dopamine en vous fixant des objectifs et en les atteignant.
- Ocytocine : c’est la substance neurochimique qui nous a permis de devenir des personnes sociales. Cela nous fait ressentir de l’empathie. Il s’agit de l’hormone directement liée aux relations humaines. Faire des activités de groupe est un excellent moyen de maintenir les liens humains et de libérer de l’ocytocine.
- Sérotonine : elle joue différents rôles dans notre corps, il est donc difficile de l’étiqueter. On l’appelle souvent la « molécule de la confiance », qui nous permet de nous mettre dans des situations qui renforcent l’estime de soi. Pouvoir dire « je l’ai fait » produit une boucle de rétroaction qui renforce nos comportements de renforcement de l’estime de soi, ce qui nous rend moins insécures.
- Endorphines : elles ont des propriétés analgésiques. Elles sont produites par l’hypophyse et l’hypothalamus lors d’un effort physique intense. Les endorphines sont produites en grande quantité lors d’un entraînement de force et de cardio anaérobique de haute intensité.
Rappelez-vous cette phrase de Jean Paul Sartre : « le bonheur n’est pas de faire ce que l’on veut, mais de vouloir ce que l’on fait ».
Vous voulez connaître votre niveau de stress ? Vous pouvez le faire avec notre test de stress ici.
Sources :
- HARVARD MEDICAL SCHOOL : La psychologie positive. https://www.health.harvard.edu/topics/positive-psychology
- NCBI : Bonheur et santé : Les facteurs biologiques - Article sur l’examen systématique https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4449495/?report=classic
Qu’est-ce que la flexibilité métabolique et comment y parvenir
La flexibilité métabolique consiste à apprendre à notre corps à consommer les réserves dont il dispose. Lorsque nous y parvenons, notre organisme est capable d’alterner efficacement les différentes sources d’énergie à disposition.
Les glucides et les graisses sont les principales sources de carburant dont notre corps dispose pour produire de l’énergie. Tout le monde a besoin d’énergie, de la personne la plus sédentaire aux athlètes de haut niveau.
C’est pourquoi ce que nous mangeons est si important, mais le moment où nous mangeons l’est tout autant. La variation dans l’alimentation contribue à favoriser la flexibilité métabolique grâce à l’adaptation de l’organisme.
Qu’est-ce que la flexibilité métabolique ?
La flexibilité métabolique est la capacité du corps humain à augmenter l’utilisation du carburant disponible à travers l’alimentation. Si nous consommons plus de graisse, le corps brûlera plus de graisse ; si nous consommons plus de glucides, le corps privilégiera les glucides comme carburant.
Les personnes ayant une flexibilité métabolique perdent plus efficacement de la graisse et ont plus de masse musculaire. Cela permet à l’organisme de mieux s’adapter au type d’alimentation suivi.
Être métaboliquement flexible signifie donc que le corps peut changer de manière efficace pour fonctionner avec le carburant le plus disponible. À l’égard d’un véhicule hybride, qui peut utiliser soit un moteur à essence, soit un moteur électrique pour fonctionner selon le type d’énergie qu’il reçoit.
Comment parvenir à la flexibilité métabolique
La clé pour comprendre la flexibilité métabolique est de comprendre comment l‘insuline régule notre énergie. Une personne en bonne santé peut efficacement passer des graisses aux glucides comme source de carburant. Une personne qui résiste à l’insuline ne peut pas le faire aussi efficacement.
L’insuline est l’hormone qui régule le taux de sucre dans le sang car elle transporte le glucose dans le système sanguin. Après avoir mangé, les niveaux d’insuline sont élevés. Pendant les périodes de jeûne, une personne dont le métabolisme est flexible peut facilement utiliser la graisse corporelle stockée.
Il existe des stratégies qui vous aideront à améliorer et à entraîner votre métabolisme. Certaines des plus efficaces sont :
Faire du sport.
L’exercice physique est l’un des moyens les plus efficaces pour inverser la résistance à l’insuline. Le fait de varier le type d’entraînement (force, activité en zone aérobie, endurance, etc.) peut aider le corps à puiser dans ses réserves de graisse car chacun utilise un mélange de carburant différent.
Jeûne intermittent.
Il est important de travailler progressivement pour augmenter l’intervalle entre les repas. Le fait de choisir le moment de votre apport en nutriments peut aider votre corps à utiliser la graisse plus efficacement. Plus la période de jeûne est longue, plus le corps a le temps d’utiliser ses réserves de graisse, ce qui peut aider à lutter contre l’obésité. L’effet sera plus efficace si la consommation de glucides (en particulier les sucres simples) est réduite, selon les Ageing Research Reviews.
Au paléolithique, alors qu’ils n’avaient pas accès à l’abondance de nourriture actuelle, les Hommes étaient contraints de passer de longues périodes sans manger et donc leur métabolisme les maintenait en vie en brûlant les graisses stockées.
Suivre une alimentation adaptée.
Il est recommandé d’éviter les graisses trans et saturées. Par ailleurs, il est important de consommer des graisses de sources riches en nutriments comme l’huile d’olive, les avocats, les noix, les graines et les poissons gras. La consommation d’aliments riches en antioxydants est également utile, car ils sont associés à un risque moindre de syndrome métabolique et à une augmentation de la sensibilité à l’insuline.
Respecter les principes de la chrono-nutrition.
Tous nos organes et tissus ont des horloges internes, et la graisse en fait partie. Afin de respecter leur rythme et d’éviter les altérations métaboliques, il est nécessaire de manger avant 15 heures et de dîner deux heures et demie avant de se coucher.
Chaque fois que vous souhaitez introduire un changement soudain dans votre alimentation, souvenez-vous de l’importance de consulter un médecin-nutritionniste pour lui faire part de tous vos doutes.
Sources :
- Revue américaine de Physiologie
- Ageing Research Reviews
Les meilleurs exercices pour renforcer les lombaires chez vous
Souvent, le bas du dos ne reçoit pas l’attention nécessaire jusqu’à ce qu’il commence à provoquer des douleurs. Renforcer cette partie de votre corps peut vous aider à éviter les blessures tout en gagnant en force et en agilité. Voici comment vous pouvez améliorer votre santé et votre qualité de vie.
Le dos est une structure complexe d’os, de muscles et d’autres tissus. Au centre se trouve la colonne vertébrale qui, non seulement supporte le poids du haut du corps, mais abrite et protège également la moelle épinière. Empilés les uns sur les autres, on trouve une trentaine d’os, les vertèbres, qui forment la colonne vertébrale.
Que sont les douleurs lombaires ?
La plupart des personnes qui souffrent de lombalgie ou lumbago le sont pour des raisons mécaniques, car elles se froissent un muscle en soulevant des objets lourds, subissent un choc soudain lors d’un accident, ou souffrent de stress dans les os et les tissus qui finit par se traduire par une hernie discale.
La lombalgie est différente d’une personne à l’autre. Elle peut démarrer lentement ou se déclencher soudainement. La douleur peut être plus intense en se penchant ou en se levant, en s’asseyant, en se tenant debout et en marchant, et peut s’étendre du dos aux fesses.
Dans tous les cas, le mouvement est le meilleur moyen de soulager cette gêne. De fait, l’université d’Otago en Nouvelle-Zélande a confirmé que les lignes directrices pour traiter la lombalgie recommandent régulièrement le recours à l’exercice physique.
Les facteurs de risque
Plusieurs facteurs peuvent augmenter le risque de lombalgie :
- L’âge. Les lombalgies ont tendance à apparaître, surtout, avec l’âge, à partir de 40 ans. Le vieillissement entraîne des changements dégénératifs dans la colonne vertébrale.
- La vie sédentaire. Des muscles faibles et non renforcés dans le dos et l’abdomen augmentent le risque de lombalgie.
- Surpoids. Lorsque le dos doit supporter un poids important, il exerce une pression supplémentaire sur cette zone du bas du dos.
- Lever des poids. Utiliser votre dos plutôt que vos jambes pour soulever des poids du sol nuit à cette partie de votre corps.
- Scoliose. Une courbure anormale de la colonne vertébrale peut provoquer des douleurs au dos et éventuellement des douleurs dans les jambes.
Il est important de maintenir une bonne posture afin d’éviter de futurs problèmes. Nous devons faire attention, en particulier, à la façon dont nous nous asseyons, nous nous tenons debout et nous soulevons des objets lourds.
Exercices pour renforcer les lombaires à la maison
Quelques exercices simples peuvent vous aider à renforcer vos lombaires sans sortir de chez vous :
Bird dog (ou hyperextension).
Mettez-vous à quatre pattes, les mains sous les épaules et les genoux sous les hanches. Tendez votre jambe gauche et votre bras droit en même temps, jusqu’à ce qu’ils soient aussi horizontaux que possible, alignés avec votre dos. Maintenez cette position pendant 30 secondes. Puis, changez de côté.
Elévation du bassin.
Allongez-vous sur le dos, les genoux relevés et les pieds sur le sol. N’essayez pas de poser votre dos à plat sur le sol, maintenez et respectez votre courbure naturelle. Levez vos hanches, en inclinant votre bassin au fur et à mesure. Lorsque votre corps et vos jambes sont en ligne droite, maintenez la position pendant 30 secondes.
Planche latérale.
Allongé sur le côté, sur les pieds et sur l’avant-bras. Gardez votre corps en ligne droite de la tête aux pieds, en poussant votre hanche par dessous. Maintenez la position pendant 30 secondes et changez de côté.
Étirement du chat.
Mettez-vous à quatre pattes et arrondissez votre dos tout en laissant votre menton tomber sur votre poitrine, comme si vous étiez un chat lorsqu’il arque le dos sous l’effet de la colère. Ensuite, soulevez la tête en inclinant votre bassin vers l’avant. Répétez ce mouvement plusieurs fois.
Extension du dos.
Allongez-vous sur le sol, face contre terre. Placez vos bras sur le côté, parallèlement à votre corps. Levez la tête et les bras de quelques centimètres et maintenez la position pendant 30 secondes. Revenez lentement jusqu’au sol. Répétez cet exercice plusieurs fois.
Grâce à ces exercices simples, vous pouvez renforcer le bas de votre dos et réduire le risque de blessure et de douleurs. En cas de doute, contactez un physiothérapeute, qui sera le plus apte à vous aider à maintenir un dos sain.
Sources :
- Bibliothèque nationale de médecine des États-Unis
Dix raisons de faire confiance aux vaccins contre la COVID19
Chaque vaccin suscite des doutes quant à son administration chez un certain pourcentage de la population. De plus, la rapidité avec laquelle les vaccins contre le SARS-CoV-2 ont été produits et autorisés a contribué à renforcer ces doutes. Les gens se demandent si les étapes n’ont pas été brûlées au détriment de la sécurité et des normes habituelles de production de médicaments.
Extrait du Pr Adam Finn (pédiatre au Centre de vaccination des enfants de Bristol, Université de Bristol, Royaume-Uni) et publié dans The Guardian le 26 décembre 2020.
Les données et le temps sont les meilleurs alliés pour soutenir les vaccins et la vaccination en tant que mesure de premier rang dans la médecine préventive. Nous disposons maintenant de ces données et nous connaissons tous les facteurs qui ont convergé en temps utile et dans les formes appropriées, ce qui nous permet de comprendre pourquoi nous disposons de ces vaccins de manière efficace et sûre.
1. La science était prête :
Plusieurs entreprises privées et institutions publiques, dont BioNTech, Moderna et l’université d’Oxford, travaillaient depuis plusieurs années sur de nouvelles techniques pour produire des vaccins basés uniquement sur le code génétique de nouveaux agents pathogènes.
2. La Chine a identifié le SARS-CoV-2 très rapidement :
Les chercheurs chinois ont rapidement obtenu le matériel génétique du nouveau coronavirus responsable de la COVID19 et ont rendu cette information publique. Cela a permis de lancer la recherche sur les vaccins sans avoir besoin de cultiver le virus.
3. La collecte de fonds a été importante :
Les développeurs de vaccins ont immédiatement eu accès aux fonds nécessaires pour lancer les études. La Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI) a été créée pour promouvoir immédiatement les projets les plus prometteurs.
4. Les processus de recherche ont été accélérés :
Les protocoles d’essais cliniques ont été rédigés rapidement et le délai d’obtention des autorisations de lancement a été raccourci. Les comités techniques de décision ont donné la priorité aux projets de lutte contre la pandémie en accordant la priorité aux projets de vaccins.
5. Les essais des vaccins n’ont pas tardé à commencer :
Au Royaume-Uni, quatre sites de recherche en vaccinologie étaient déjà prêts à évaluer immédiatement le vaccin de l’université d’Oxford sous la coordination de l’Institut national de recherche en santé, tandis que 14 autres sites ont été identifiés pour lancer les essais de phase 2 et 3.
6. Les données ont été recueillies par voie électronique :
Des techniques modernes de saisie des données de recherche ont été utilisées.
7. La participation aux études sur les vaccins a été immédiate et majoritaire :
Le public a été très largement favorable à la participation aux études sur les vaccins. En général, il faut des mois pour recruter des volontaires, mais pour ces études, il n’a fallu que quelques heures.
8. Les études ont rapidement donné des résultats utiles :
Pour évaluer l’efficacité d’un vaccin, il faut une période de circulation virale. La deuxième vague a constitué un défi majeur pour les systèmes de santé, mais elle a permis d’évaluer rapidement l’efficacité des nouveaux vaccins.
9. Les premiers essais du vaccin ont bien fonctionné :
Il est plus facile et rapide d’évaluer un vaccin très efficace qu’un vaccin peu efficace. Un vaccin efficace à 100 % ne nécessite que 20 cas d’infection dans le groupe placebo et aucun cas dans le groupe du vaccin pour conclure. En revanche, un vaccin peu efficace met plus de temps à montrer qu’il prévient les cas.
10. Les évaluations ont été faites de manière continue :
Les agences d’évaluation des médicaments ont mené un processus d’analyse continu, beaucoup plus rapide que les méthodes traditionnelles. Au moment où les résultats finaux ont été publiés, tout le reste avait déjà été évalué par les agences de notation. Il n’a fallu que quelques jours pour les approuver, au lieu des mois normalement nécessaires.
Si nous sommes aujourd’hui sur le point de pouvoir protéger les plus vulnérables d’entre nous et les plus menacés grâce aux vaccins modernes, ce n’est pas en nous précipitant dans les étapes de production, mais en combinant une approche visionnaire de la vaccination, un effort de recherche important qui a commencé bien avant la pandémie et un peu de chance.
Revu par le Dr Pedro L. González, spécialiste en médecine préventive et en santé publique et journaliste scientifique
Qu’est-ce que le TacFit et quelles sont les différences avec le Crossfit
Le TacFit est un nouveau mode d’entraînement de haute intensité qui combine force, mobilité et endurance mentale. En outre, il favorise la perte de poids et le développement musculaire. Cet entraînement très complet prépare votre esprit et votre corps à relever tous les défis.
Qu’est-ce que le TacFit ?
Le TacFit (Tactic Fitness) est un système d’entraînement, créé par Scott Sonnon, champion du monde d’arts martiaux mixtes, qui met l’accent sur la forme et la technique de l’exercice pour aider à gérer les situations physiquement difficiles et très stressantes. Non seulement vous entraînez vos muscles, mais aussi la mobilité de votre corps et le contrôle de votre esprit.
Le conditionnement comprend des exercices de force et de mobilité, souvent effectués sous forme d’un circuit, et comprend des stratégies de récupération du rythme cardiaque entre les exercices. Les exercices sont réalisés avec des kettlebells, des barres, des ballons médicinaux, des barres à tractions, des anneaux de gymnastique, des caisses de pliométrie et le poids du corps lui-même.
Avec cet entraînement, vous travaillez la partie anabolique (développement musculaire) ; catabolique (combustion des graisses) ; métabolique (construction de l’énergie). Selon ses partisans, ce système développe la résistance et l’agilité, augmente la stabilité, améliore la prévention des blessures et accroît la force, la mobilité et la flexibilité.
Différences entre TacFit et Crossfit
Le Crossfit et le TacFit partagent certaines caractéristiques. Les deux types d’entraînement comprennent des circuits avec de multiples exercices pour améliorer votre condition physique. Mais il s’agit de deux pratiques sportives différentes.
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- Le TacFit alterne des séances qui permettent une meilleure récupération et le développement de l’endurance mentale, ce qui n’est pas le cas du Crossfit.
- Dans le TacFit, contrairement au Crossfit, ce n’est pas tant le nombre d’exercices qui est important, mais plutôt la technique.
- Le Crossfit combine des exercices intenses, plus il y en a, mieux c’est, dans le but d’augmenter la puissance physique ; le TacFit, quant à lui, se concentre sur la récupération rapide après l’exercice pour relever le défi de la performance.
- Les priorités du TacFit sont, dans cet ordre : la santé, la performance et l’esthétique. Nous n’avons pas à pousser notre effort physique jusqu’à la limite.
- La technique est la clé dans le TacFit, au-delà de la vitesse, en portant plus ou moins de poids et en faisant plus ou moins de répétitions.
- Dans le TacFit, la respiration est cruciale pour la récupération entre chaque séquence.
Routine d’exercices de TacFit
Un entraînement de TacFit consiste en 20 minutes d’exercices intenses, avec 20 minutes supplémentaires qui comprennent des exercices d’échauffement et des exercices à la fin de refroidissement compensatoire et personnalisé. Toutes les séances d’entraînement de TacFit comprennent un entraînement par intervalles à haute intensité et des périodes de récupération proactives.
Bien que les séances de TacFit puissent varier en fonction de la zone du corps sur laquelle on travaille, la plupart d’entre elles suivent une structure en trois parties. En effet, il s’agit d’un sport qui est inclus dans les programmes d’entraînement circulaire, connus sous le nom anglais de circular strength training system :
1. Conditionnement physique ou mobilité fonctionnelle.
Il fait travailler la force musculaire et comprend l’utilisation de cordes, d’haltères, de kettlebells, d’exercices en suspension avec le TRX, etc. Cela comprend des exercices tels que des pompes, des squats, des planches et d’autres exercices fonctionnels que l’on peut effectuer avec le poids du corps ou l’équipement mentionné ci-dessus.
2. Flexibilité articulaire.
L’objectif est d’améliorer la mobilité du corps afin de pouvoir effectuer des entraînements de plus en plus complexes.
Pendant 20 minutes, on réalise des sessions d’exercices très intenses qui comprennent 6 mouvements : heave (haut et bas) ; surge (avant et arrière) ; sway (droite et gauche) ; roll (mouvement de la taille et des épaules) ; yaw (rotation du corps) et pitch (flexion et extension des hanches). On combine des routines d’autres disciplines, comme les arts martiaux, le culturisme ou diverses techniques de combats militaires.
3. Contrôle de l’esprit.
Ce travail vise à pouvoir garder son calme dans des situations de risque et de stress. On utilise diverses postures de prasara yoga pour aider à mieux connaître son corps. La relaxation compense l’exercice physique par la respiration et la méditation.
Comme vous pouvez le constater, ce type d’entraînement est très exigeant et nécessite une préparation physique préalable. Pratiquez-le avec prudence et en suivant les instructions d’un entraîneur, qui vous orientera vers la technique la plus adaptée à votre forme.
Sources :
- TacFitAcademy
- TacFit
Remèdes maison pour éliminer naturellement les pellicules
Bien qu’elles ne soient pas considérées comme une maladie, les pellicules peuvent nous mettre mal à l’aise et agir sur notre humeur. Un bon shampoing antipelliculaire et le respect de certaines habitudes peuvent vous aider à les éliminer. Voici les solutions naturelles et les astuces les plus infaillibles pour vous en débarrasser.
Les pellicules sont un ensemble de squames blanchâtres qui se forment sur le cuir chevelu. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un problème de santé grave, il peut être gênant et nous faire manquer d’assurance.
Les dermatologues affirment que la meilleure façon de s’en débarrasser est d’utiliser un shampoing adapté. Toutefois, nous pouvons aussi préparer des soins à domicile et des traitements naturels pour soulager les démangeaisons, éliminer les mycoses du cuir chevelu et redonner de l’éclat aux cheveux.
Que sont les pellicules et pourquoi se produisent-elles ?
Les pellicules sont de petits restes de peau sèche qui tombent du cuir chevelu. Parfois, elles peuvent s’accompagner de démangeaisons.
Les causes des pellicules sont encore inconnues aujourd’hui. Cependant, la communauté scientifique affirme qu’elles ne sont pas liées à un manque d’hygiène (bien que cela puisse aggraver la condition).
Un certain nombre de facteurs peuvent faciliter l’apparition de squames dans les cheveux, depuis ce que nous mangeons jusqu’à la fréquence à laquelle nous nous lavons les cheveux.
Mycoses.
Une prolifération du champignon pityrosporum orbiculare peut être responsable des pellicules. Cet organisme se nourrit des huiles de la peau, ce qui explique pourquoi les personnes ayant les cheveux gras sont plus susceptibles d’avoir des pellicules.
Stress.
L’anxiété peut aggraver n’importe quelle condition de la peau. Il affecte également le système immunitaire et peut provoquer l’apparition de pellicules. Intégrez des techniques de relaxation dans votre routine, essayez le yoga, marchez quotidiennement ou prenez de grandes respirations.
Ne pas utiliser de shampoing.
En évitant de laver vos cheveux avec des produits d’hygiène, vous risquez de créer un foyer de squames, en raison de l’accumulation de graisse. Si vous voulez quelque chose de plus « écologique », optez pour des shampoings contenant des ingrédients naturels comme l’huile d’olive ou l’huile d’arbre à thé. Mais utilisez-les respectant la fréquence d’utilisation recommandée.
Alimentation inadaptée.
Les régimes alimentaires riches en graisses saturées et en graisses trans favorisent la production d’huile par les glandes sébacées, ce qui peut aggraver les pellicules. Préférez la consommation des acides gras monoinsaturés bénéfiques présents dans les avocats, les noix, l’avoine, les œufs et les bananes.
Des mousses onctueuses.
L’abus de produits épais et gras peut entraîner la prolifération de mycoses. Réduisez l’utilisation des laques, gels et mousses coiffantes. Ces produits cosmétiques peuvent s’accumuler sur les cheveux et le cuir chevelu et provoquer un excès de gras.
Conseils pour lutter contre les pellicules
Selon les experts, l’utilisation de shampoings antipelliculaires et de traitements du cuir chevelu sont les meilleures méthodes pour les traiter.
1. Lavage des cheveux. Au moins une fois par semaine avec des shampoings antipelliculaires sans détergents et riches en zinc ou en sélénium.
2. Suivez les instructions. Certains shampoings antipelliculaires doivent être appliqués sur la tête et il est recommandé de les laisser agir pendant quelques minutes. D’autres, en revanche, ne doivent pas être laissés trop longtemps sur les cheveux.
3. Alternez les shampooings. Utilisez à tour de rôle un shampoing antipelliculaire avec un shampoing ordinaire, par exemple en utilisant un shampoing ordinaire tous les jours et un shampoing antipelliculaire deux fois par semaine.
4. Brossez doucement. Utilisez une brosse douce, comme une brosse en poils de chameau. Et évitez d’avoir recours au sèche-cheveux ou aux colorations, qui assèchent et abîment les cheveux.
5. Reposez-vous. Le sommeil aide à garder les cheveux en bonne santé. Ne mangez pas trop lourd le soir et, avant d’aller vous coucher, faites quelque chose de relaxant, cela vous aidera à vous reposer plus profondément.
Comment éliminer les pellicules avec des remèdes maison
Vinaigre de cidre de pomme.
Son acidité aide à modifier le pH du cuir chevelu, ce qui rend l’apparition de mycoses difficile. Mélangez 1/4 de tasse de vinaigre avec 1/4 de tasse d’eau et vaporisez. Laissez poser 15 minutes avec la tête enveloppée dans une serviette et lavez vos cheveux.
Huile d’arbre à thé.
L’hôpital Royal Prince Alfred en Australie a démontré qu’un shampoing à base d’huile d’arbre à thé à 5 % améliore la gravité des pellicules de 41 %. Vous pouvez également frotter l’huile essentielle sur votre cuir chevelu, matin et soir.
Laurier.
Il semble avoir un effet régénérateur sur le cuir chevelu tout en aidant à combattre les pellicules, la séborrhée et la chute des cheveux. Faites bouillir une poignée de feuilles de laurier par litre d’eau. Après avoir utilisé votre shampoing, répartissez le liquide de la décoction, massez et laissez agir pendant une heure. Puis rincez.
Huile de coco.
Un remède qui laisse également une odeur agréable. Massez les cheveux avec 3 à 5 cuillères d’huile de noix de coco et laissez reposer pendant une heure. Puis, lavez-vous la tête. Vous pouvez également vous doter d’un shampoing qui contient déjà de l’huile de coco.
Huile d’olive.
Un bain « d’or liquide » la nuit est un remède populaire contre les pellicules. Massez environ 10 gouttes sur votre cuir chevelu et recouvrez-le d’un bonnet de douche pour dormir. Le matin, utilisez votre shampoing habituel.
Sources :
- Association espagnole de dermatologie et vénérologie (Fondation Peau Saine)
- Bibliothèque nationale de médecine des Etats-Unis, PubMed
Comment réaliser un potager urbain à la maison
Profiter de sa terrasse ou de son balcon pour avoir un potager est une réalité qui a gagné du terrain ces dernières années. Outre le fait d’avoir à portée de main des aliments frais et naturels à tout moment, cette pratique vous permet également de faire un geste pour l’environnement et votre santé. Voici quelques astuces pour en réaliser un chez vous.
Installer un potager urbain chez vous est quelque chose que vous pouvez faire sans dépenser beaucoup d’argent ni vous compliquer trop la vie. Il vous suffit de définir ce que vous voulez planter en prenant en compte l’espace dont vous disposez. Un potager urbain ne demande pas trop d’entretien : il vous faudra simplement de temps en temps enlever les mauvaises herbes et vérifier que tout va bien.
Les avantages d’avoir un potager urbain
Créer son propre potager ou jardin d’aromates est une activité très satisfaisante qui présente une longue liste de bienfaits. Selon les recherches publiées dans la Nature Public Health Emergency Collection, avoir un potager chez soi peut vous procurer des avantages en matière de loisirs, de santé, d’économies et d’environnement. En outre :
- Vous éprouverez une grande satisfaction à regarder vos propres plantes pousser.
- Vous obtiendrez des fruits et des légumes frais, sains et de saison.
- Vous vous rapprocherez de la nature.
- Vous économiserez de l’argent.
- Vous contribuerez à un environnement plus naturel.
Créez votre potager urbain étape par étape
Si vous avez une petite terrasse ou un balcon, ou même un mur bien ensoleillé, vous pouvez créer un potager urbain en utilisant quelques astuces simples. Si l’espace est petit, il est préférable d’utiliser des modèles de pots plus verticaux ou des jardinières rectangulaires. Vous pouvez également créer un jardin vertical en fixant au mur des sortes d’étagères.
Plusieurs manuels sur les potagers urbains biologiques offrent des conseils pratiques sur la façon de mettre en place un potager sur votre terrasse :
1. Trouvez le bon endroit.
La zone où vous allez implanter le potager est l’une des décisions les plus importantes que vous aurez à prendre car c’est ce qui déterminera sa réussite ou son échec. Les légumes ont besoin de quelques heures d’ensoleillement direct chaque jour pour bien pousser, ainsi que d’espace et d’une ventilation adéquate. Une terrasse, un balcon ou un petit jardin ensoleillé sont de bonnes options. Pour une rentabilité maximale, choisissez un endroit avec de l’eau courante et un bon drainage.
2. Choisissez les pots.
Il existe de nombreuses possibilités pour créer vos jardinières, vous pouvez même choisir d’acheter une sorte de caisse surélevée que vous pouvez utiliser pour mettre y vos légumes. Quel que soit votre choix, vous devez tenir compte de la taille et de la forme, qui doivent être adaptées aux types de plante que vous souhaitez cultiver.
Gardez à l’esprit que toutes les racines n’ont pas besoin de la même quantité de sol et d’espace. Vous devez vous assurer que le conteneur a une profondeur d’au moins 20-25 centimètres, ce qui est nécessaire pour la plupart des plantes.
Les tomates, les aubergines et les poivrons sont ceux qui ont le plus besoin d’espace, tandis que les herbes comme la menthe, le romarin et le thym, ou les tubercules comme les carottes, les petits radis et les navets en ont moins besoin. Pour obtenir un bon drainage, assurez-vous que le récipient ait un trou de chaque côté, à un doigt de la base.
3. Choisissez votre terre.
Un bon sol est également essentiel pour cultiver un potager urbain, au même titre que le soleil. Par conséquent, plus la qualité de votre sol est élevée, mieux c’est. Vous pouvez acheter un substrat de haute qualité qui contient tout ce dont les plantes ont besoin. De temps en temps, vous devez ajouter des nutriments pour éviter qu’il ne se dessèche complètement.
4. Plantez des graines et des pousses germées.
Il est préférable d’acheter les pousses germées des plantes saisonnières, car elles ne poussent pas toutes de la même façon en hiver et en été. Les pousses germées peuvent être cultivées plus rapidement et plus facilement que les graines.
Vous devez également vous doter d’ustensiles et objets tels que les engrais solubles, les insecticides, les fertilisants et quelques équipements de base : tuyau, sécateur, ciseaux, gants de jardin, etc.
Un potager urbain vous permet d’avoir une alimentation équilibrée mais aussi d’être en contact avec les plantes.
Sources :
- Nature Public Health Emergency Collection
Le variant britannique du Coronavirus renforce le besoin de prévention
Les autorités sanitaires britanniques ont signalé début décembre dernier un nouveau variant du coronavirus appelée B117. Cette mutation, bien qu’elle ne soit pas plus mortelle que d’autres, montre une capacité de transmission beaucoup plus élevée, au point qu’elle représente plus de 50 % des nouvelles infections en Grande-Bretagne. Les mesures de prévention deviennent de plus en plus nécessaires.
Par le Dr Pedro L. González, spécialiste en médecine préventive et en santé publique et journaliste scientifique
Le variant B117 est né au Royaume-Uni entre la fin de l’été et le début de l’automne 2020. Les experts ont déterminé que la transmission de cette variante est entre 50 % et 74 % plus élevée que ceux prédominants jusqu’à présent. C’est ce qui ressort d’une étude préliminaire menée par le Centre de modélisation mathématique et des maladies infectieuses (CMMID), qui met en évidence une protéine qui, lorsqu’elle subit une mutation, facilite l’entrée dans la cellule humaine.
D’autres équipes travaillent sur l’hypothèse selon laquelle le nombre élevé d’infections est dû à la charge virale. Plusieurs études montrent que 35 % des échantillons de patients infectés par la souche B117 présentaient des taux élevés de virus, contre seulement 10 % des patients atteints par les autres variants.
C’est pourquoi certains pays exhortent leurs citoyens à renforcer les mesures de prévention et à abandonner les masques en tissu, tout comme les masques chirurgicaux, et à les remplacer par des masques FFP2 ou N95, qui ont une plus grande capacité à filtrer le virus.
Selon une autre étude de l’Imperial College de Londres, également non revue, le variant britannique touche plus fréquemment les enfants de moins de 20 ans, bien que l’on ne sache pas si cela est dû au fait que les écoles britanniques ont été ouvertes ces derniers mois, par opposition aux activités plus restreintes des adultes.
La question de savoir si le nouveau variant entraîne une mortalité plus élevée est controversée et, bien que cela reste à confirmer, les premières données suggèrent qu’elle produit une mortalité 30 % supérieure. Autrement dit, si jusqu’à présent 10 personnes infectées sur mille, âgées de plus de 60 ans mouraient, avec le nouveau variant, il y aurait entre 13 et 14 décès.
Plusieurs pays européens ont déjà détecté des cas de ce nouveau variant. Jusqu’à présent, il n’a été détecté que dans moins de 5 % des infections, mais les experts estiment que d’ici la mi-mars, ce pourrait être la souche dominante.
Dans le même temps, d’autres variants ont été détectés en Afrique du Sud (la 1.351) et au Brésil (la P.1) qui sont indépendants du variant trouvé au Royaume-Uni, mais qui partagent certaines de ses mutations.
La mutation du SARS-CoV-2 n’affecte pas les vaccins
Une étude préliminaire publiée début janvier dans bioRxiv a indiqué que le sérum de 20 personnes vaccinées était capable de neutraliser le coronavirus avec une des mutations du variant détecté au Royaume-Uni. Ainsi, les laboratoires fabriquant les vaccins Pfizer et Moderna ont déclaré que le vaccin est toujours efficace contre le variant du virus B117.
Toutefois, certains experts soulignent que si le variant britannique prend le dessus, nous devrons vacciner près de 90 à 95 % de la population, alors qu’avec le variant actuel, nous pouvons nous contenter de vacciner 70 à 80 % de la population.
Le vaccin devient inefficace lorsque le virus change, il échappe donc à l’effet du vaccin et continue à infecter les gens. Et plus le virus change, plus il se transmet et se propage dans la population. C’est peut-être l’élément le plus inquiétant de ce qui se passe avec le virus.
Si le virus venait à muter de façon importante, cela nous mettrait dans une position similaire à celle de la grippe, où les vaccins doivent être mis à jour périodiquement. Heureusement, les vaccins dont nous disposons sont très faciles à modifier.
Pour éviter cette transmission et ces mutations très élevées, il faut porter des masques, se laver les mains régulièrement et maintenir une distance sociale. Ce sont les mesures préventives que nous devrions adopter au quotidien en période de COVID19.
Sources :
- Estimation de la transmissibilité et de la gravité de la nouvelle variante préoccupante 202012/01 du SARS-CoV-2 en Angleterre. CMMID Working Group Status: Paper under peer review | First online: 23-12-2020 | Last update: 31-12-2020
- Report 42 - Transmission de la lignée B.1.1.7 du SARS-CoV-2 en Angleterre : enseignements tirés du couplage des données épidémiologiques et génétiques MRC Centre for Global Infectious Disease Analysis. Imperial College
- Établissement et dynamique de la lignée de l’épidémie de SARS-CoV-2 au Royaume-Uni BY LOUIS DU PLESSIS, et al. PUBLISHED ONLINE08 JAN 2021 DOI: 10.1126/science.abf2946
- Document du gouvernement britannique. NERVTAG note on B.1.1.7 severity To be completed by SAGE Secretariat Authors: Peter Horby, Catherine Huntley, Nick Davies, John Edmunds, Neil Ferguson, Graham Medley, Andrew Hayward, Muge Cevik, Calum Semple
- Neutralisation du mutant N501Y du SARS-CoV-2 par des sérums issus du vaccin BNT162b2 Xuping Xie, et al bioRxiv 2021.01.07.425740; doi: https://doi.org/10.1101/2021.01.07.425740 This article is a preprint and has not been certified by peer review